L'avare, Acte 2 Scene 5
Dissertations Gratuits : L'avare, Acte 2 Scene 5. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Mai 2013 • 661 Mots (3 Pages) • 10 739 Vues
À la littérature française du XVIIe siècle ou les oeuvres du théâtre classique sont omniprésentes, Molière, un dramaturge auteur de comédies ainsi que comédien, présente une de ses réalisations ; l’avare. L’intrigue de la pièce de théâtre se passe à Paris ou le riche, vieux et avare Harpagon est le principal personnage de cette pièce. Durant l’acte II scène V, l’intrigante Frosine entre en scène. Dans les lignes qui suivent, il sera d’abord question de l’hypocrisie de Frosine avec ses fausses allégations apportées à Harpagon au sujet de Marianne, une belle jeune femme pauvre dont il est amoureux. Puis, de l’égoïsme de cette femme d’intrigue qui cherche seulement à se faire payer de ses services en essayant d’être dans les bonnes grâces de l’avare.
La forme de comédie de la pièce est basée sur le comique de langage. Dans cette scène, Harpagon est préoccupé par son âge avancé comparativement à celle de Marianne, ainsi que de la pauvreté de la jeune femme. Frosine, avec ses propos mensongers à Harpagon, lui dira que Mariane est une femme qui préfère les hommes âgés et qu'elle serait prête à se marier avec lui. Frosine le persuade également qu’en étant pauvre elle ignore les dépenses qui pourraient lui convenir. Quand la femme d’intrigue essaie d’obtenir un peu d’argents, l’avare s’esquive et s'en va.
Examinons d’abord un des thèmes de cette scène de Molière : l’hypocrisie de Frosine. Dans cette partie de la comédie, le style théâtral qu’utilise Molière est la réplique afin de démontrer le dynamisme de cette scène entre Harpagon et Frosine. Frosine explique à Harpagon que Mariane préfère les vieux aux jeunes en faisant l’éloge des vieux. Elle parle d’un beau vieillard, de barbe majestueuse et de sexagénaire. Tous ces mots se rapportent à la vieillesse, qui démontres à quel point Mariane préfère les hommes d’âge mûr. Ensuite, Harpagon se demande si Mariane ne préférera pas un jeune homme à lui. C’est à ce moment-là que Frosine dévalorise la jeunesse. Avec l’antiphrase «les jeunes sont de beaux morveux et de beaux godelureaux» (p.57, scène V, L.19-20) et «et peut-on s’attacher à ces animaux-là?» (p.57, scène V, L.26), elle dépeint la jeunesse en comparant les jeunes hommes aux animaux. Harpagon est pris dans le jeu de Frosine et s’y met lui aussi, en dépeignant la jeunesse comme le fait Frosine. Cette dernière émet en plus l’antithèse suivante : «Elle a une aversion épouvantable pour tous les jeunes gens et n’a d’amour que pour les vieillards» (p.56, scène V, L.16 à 18). Cela démontre encore à quel point les vieux n’ont rien à envier aux jeunes dans le cœur de Mariane aux dires de Frosine.
Maintenant, voyons comment Molière fait ressortir le jeu de l’égoïsme dans cette scène. À la fin de l’acte, il utilisera l’aparté qui sera dit par le personnage de Frosine en dévoilant ses pensées secrètes et qui montrera son vrai visage. Dans ses paroles, elle en révélera son acharnement et qu’elle n’est pas prête a quitté la négociation afin d’obtenir ce qu’elle veut. Avec l’accumulation : «Que la fièvre te serre, chien de vilain, à tous les diables!...» (p.60, scène V, L.3-4) qui crée un effet d’imposition excessive de la part de Frosine envers Harpagon suite à son brusque départ lorsqu’elle était en train de mendier, fait
...