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L'automne Lamartine

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Par   •  6 Octobre 2014  •  561 Mots (3 Pages)  •  1 668 Vues

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Le poète se trouve dans un bois en automne. Il dit : « Salut ! bois couronnés ». Il parle aussi de « l’obscurité des bois » Le poète se promène, il marche seul. « Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire » dit-il. Sa promenade le pousse à rêver, à se perdre dans ses pensées.

Dans la description qu’il fait de la nature en automne, le poète se sert beaucoup du champ lexical de la mort, de la disparition. On peut relever : « expire », « adieu », « mort », « deuil », mais aussi « reste », « jaunissants », « épars », « derniers/dernière/dernier’ , « douleur », « pâlissant », « faible », et « jamais ».

Ce paysage automne décrit comme en train de disparaître fait que le poète pense à sa propre disparition, à sa propre mort.

La figure de style par laquelle le poète compare la nature en automne à « l’adieu d’un ami » et au « dernier sourire des lèvres que la mort va fermer pour jamais » est une métaphore car il compare deux choses sans mettre de mot-outil.

Le poète aime que la nature d’automne le fasse penser à la mort. Il dit en effet que « le deuil de la nature convient à la douleur et plaît à mes regards » ou encore « A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits »

Les éléments de la nature que le poète personnifie sont les bois, qu’il salue et qu’il présente comme des rois « couronnés ». Le sentier est aussi décrit comme « solitaire ». la nature tout entière est dite en « deuil ». Il dit qu’elle « expire » et qu’elle a des regards voilés, autant de caractéristiques qui sot habituellement associées à des personnes humaines. Par ces personnifications, le poète rend donc la nature humaine. Elle est ainsi plus présente : elle n’est pas un simple décor. Il lui parle comme à une amie, une confidente.

Dans le vers 4, à la fin de la première strophe, le poète exprime deux sentiments contradictoires : la « douleur » et le plaisir « plaît ». Ce rapprochement de deux antonymes s’appelle une antithèse.

Dans la strophe 6, Lamartine désigne son suicide en imaginant un « calice mêlé de nectar et de fiel » qu’il videra « jusqu’à la lie ». Il présente sa vie comme étant ce liquide mélangé de nectar, de fiel et de miel. Il va le boire, le faire disparaître, mourir.

Le poète dit avoir un reste d’espoir et cela lui donne, avant de mourir, des regrets. Il espère encore qu’il aurait le « bonheur » de rencontrer un autre amour « « une âme que j’ignore aurait compris mon âme ». Il dit aussi que la « belle et douce nature » lui manquerait. La terre, le soleil, les vallons sont pour lui des « biens dont il n’a pas joui ».

Dans la dernière strophe, le poète se compare à une fleur. Il y a plusieurs points communs qui le rapprochent de cet élément naturel. La fleur « tombe » et lui dit « je meurs ». C’est la fin pour eux deux. En plus, en mourant, la fleur livre « ses parfums au zéphire » et lui livre « un son triste et mélodieux », c’est-à-dire un poème, ce poème.

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