L'artiste et son art; la femme; le poète, la mort et le temps
Commentaire de texte : L'artiste et son art; la femme; le poète, la mort et le temps. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elena231003 • 28 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 518 Mots (3 Pages) • 494 Vues
Le premier thème est « l’artiste et son art », j’ai choisi de placer dans cette partie : « L’héautontimorouménos » (LII de Spleen et Idéal) est un titre grec qui signifie « Bourreau de soi-même », « La cloche fêlée » (LVIII de Spleen et Idéal), « la vie antérieure » (XII de Spleen et Idéal) et « Bénédiction » (I de Spleen et Idéal). De plus, l’œuvre d’art que j’ai choisi est « Baudelaire par lui-même » faite en 1860 par Charles Baudelaire. Ce thème m’a parue correct pour ces quatre poèmes ainsi que pour cette œuvre picturale car le recueil est aussi un autoportrait de l’examen des états contradictoires de son âme. Le poète tire le principe et la nécessité de sa création. Dès lors, l’autoportrait devient un art poétique par lequel Baudelaire affirme le pouvoir de poète. Aussi, le dessin réalisé par Baudelaire est parfaitement encré dans ce thème car il s’est représenté lui-même.
Le second thème est « la femme », j’ai choisi de placer dans cette partie : « Sed non satiata » (XXIV de Spleen et Idéal), « Avec ses vêtements… » (XXV de Spleen et Idéal), « La chevelure » (CVII de Spleen et Idéal) et « Le vampire » (XXIX de Spleen et Idéal). De plus, j’ai choisi « la grande odalisque » de Jean-Auguste-Dominique Ingrès faite en 1814 qui est une peinture à l’huile. Ce thème correspond bien à ces œuvres (poèmes et peinture) car c’est par la femme que le poète parvient à apercevoir son idéal, mais la femme est souvent double, à la fois cruelle et douce, sensuelle et frigide, proche et inaccessible. Cette ambivalence renvoie le Poète à ses propres contradictions et aux déchirures de son âme. L’œuvre d’art (« la grande odalisque ») décris cette sensualité.
Le troisième et dernier thème que j’ai choisi pour cette anthologie est « Le poète, ma mort et le temps », j’ai choisi de placer dans cette partie : « le goût du néant » (CXIX de Spleen et Idéal), « L’ennemi » (X de Spleen et Idéal), « La mort des amants » (XCVIII de La Mort) et « Spleen : je suis comme le roi d’un pays pluvieux » (LXI de Spleen et Idéal). En tant qu’œuvre picturale j’ai choisi pour ce thème « Atala au tombeau » de Anne-Louis Girodet, faite en 1808. Ce thème m’a inspiré pour ces quatre poèmes et cette œuvre d’art car le recueil est traversé par une conscience aiguë du temps destructeur qui conduit à la mort. Le thème en soi n’a rien d’original, mais Baudelaire le renouvelle : le retour obsédant du spleen (véritable « état second » où se manifeste, parfois de façon hallucinatoire, l’Angoisse et la mort). Le temps est simultanément perçu dans sa fuite et son immobilité. Ainsi, l’œuvre d’art mais en accord tout cela avec cette femme portée par deux hommes avec un rayon de soleil la traversant. C’est une parfaite représentation de la mort avec la femme décédée et le temps avec le soleil qui représente la vieillesse (car il est là depuis très longtemps).
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