L'HOMOSEXUALITE EN COTE D'ivoire
Dissertation : L'HOMOSEXUALITE EN COTE D'ivoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ABLOZARD • 17 Janvier 2019 • Dissertation • 2 951 Mots (12 Pages) • 535 Vues
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INTROCTUCTION
Le terme « homosexualité » et la notion moderne qu'il définit sont apparus en français à la toute fin du xixe siècle. En 1868 et 1869 l'écrivain hongrois Karl-Maria Kertbeny, forge les mots allemands homosexuell et Homosexualität en associant la racine grecque (homo « semblable », parfois confondue avec le substantif latin homo « homme ») et la racine latine (sexualis « sexuel »). Les mots français homosexualité, homosexuel et homosexuelle apparaissent peu après, rapidement rejoints par l'antonyme hétérosexuel.
Avant cette date, la distinction des différentes pratiques sexuelles considérait déjà comme pertinente la distinction entre homosexuels et hétérosexuels, mais se focalisait plus sur les pratiques que sur une dimension psychologique (on parlait de « sodomites », mais cela pouvait éventuellement désigner un hétérosexuel) ; il existait nombre de qualificatifs pour désigner des pratiques très diverses. Certains faisaient par exemple une distinction importante entre comportements actif et passif, ce qui a été le cas dès l'Antiquité grecque ou latine (où la passivité était particulièrement dévalorisée, quel que soit le sexe du partenaire), et reste encore vrai aujourd'hui dans certaines cultures, voire de législations. On qualifiait par exemple aux xviie et xviiie siècles de bougre, ou de culiste un homosexuel, alors qu'on utilisait le terme coniste pour un hétérosexuel. Charles Fourier (suivi par Pierre-Joseph Proudhon) qualifie les homosexuels d'« unisexuels ». Proudhon parle lui de « monosexie » et d'« unisexualité ».
Les relations entre personnes du même sexe ont été qualifiées au fil du temps des mots suivants (certains de ces termes étaient et restent injurieux) :
- Pourlesfemmes, lesbienne, saphiste, tribade, gouine, goudou, invertie, anandryne, etc
- Pourleshommes, cinaède, bardache, ganymède, mignon, giton, bougre, sodomite, pédéraste, sodomiste, uraniste, unisexuel, enculé, inverti, antiphysique,pédé, pédale, tapette, tante, folle, etc. Au Canada français, on relève les mots fif et fifi.
- DEFINTION DU THEME
L'homosexualité fait référence à l'attirance sexuelle ou à la pratique d'actes sexuels entre personnes de même sexe. Il n'existe cependant pas de définition universelle de l'homosexualité : d'après Marina Castañeda, « un grand nombre de personnes pratiquent des actes homosexuels sans pour autant se considérer comme homosexuelles ; d'autres se croient homosexuelles sans avoir jamais eu de relations avec quelqu'un de leur sexe. » L'homosexualité ne se résume donc pas au seul aspect de la sexualité, voire au coït entre personnes de même sexe. Elle est aussi, et parfois pour certaines personnes exclusivement, un sentiment amoureux et un comportement social. Le psychiatre américain Judd Marmor, qui milita pour la suppression de la mention de l'homosexualité dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, propose en 1974 la définition suivante : « Peut être considérée comme homosexuelle une personne qui, durant sa vie adulte, manifeste une préférence pour des personnes de son propre sexe, est sexuellement attirée par ces personnes et a habituellement, mais pas nécessairement, des relations sexuelles avec une ou plusieurs de ces personnes.
- MANIFESTATION ET CARACTERE EXPLICATIF DE L’HOMOSEXUALITE EN COTE D’IVOIRE.
- Par les medias
En Afrique francophone, c’est avec l’avènement du processus de démocratisation, marquant, entre autres, les libertés individuelles d’expression, de religion et pour certains de choix sexuels, que l’homosexualité a été de plus en plus visible. Exception faite de la Côte-D’ivoire où dès les années quatre vingt aussi, l’homosexualité était déjà visible, notamment avec le passage à la télévision d’Oscar, un jeune homme qui s’était investi et imitait à la perfection la star Ivoirienne Aïcha Koné. Les journaux « Ivoire Dimanche » et ensuite « Fraternité Matin » emboîtèrent le pas à la télévision à travers des reportages sur ledit Oscar. Nous sommes exactement en 1982, et tout cela semble-t-il avait reçu un écho favorable du public.
- Par La construction de l'identité sexuelle dans la petite enfance.
Même si une étude approfondit n’est pas encore réalisée en Cote d’ivoire sur la question de l’homosexualité, les chercheurs d’autres pays s'intéressent plus précisément à la façon dont la toute petite enfance a été vécue (liens avec la mère et/ou le père, place dans la fratrie, traumatismes divers…).
En clair, chacun de nous naît sexué d'un point de vue biologique : homme ou femme, à travers nos organes sexuels, mais aussi chacune de nos cellules, porteuse du chromosome X ou Y.
Nous sommes donc '"équipés" à la naissance, pour pouvoir avoir des relations sexuelles avec l'autre sexe et pouvoir donner la vie.
Mais le corps ne suffit pas, même si les organes sexuels de l'homme et de la femme sont complémentaires. Encore faut-il que le désir et les pulsions qui créent l'envie d'aller vers les personnes de l'autre sexe soient au rendez-vous.
Or cela semble se construire inconsciemment, dès nos premières années de vie, à travers nos relations avec nos parents, nécessairement de sexe différent, puis les hommes et les femmes qui nous entourent. Peu à peu, l'enfant intègre ainsi son identité sexuée, avec le projet inconscient d'aller un jour vers l'autre sexe pour trouver plaisir et bonheur. Or chez certains, relativement peu nombreux, cette structuration intérieure ne se ferait pas, favorisant sans doute une homosexualité future.
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