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Je mènerai mon enfant, Paul Eluard

Commentaire de texte : Je mènerai mon enfant, Paul Eluard. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  1 596 Mots (7 Pages)  •  1 419 Vues

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 Je mènerai mon enfant  est le poème final du recueil de guerre « le devoir » datant de 1916 écrit par le poète adhérent au dadaïsme et au surréalisme Paul Eluard. Ce poème se rapproche des idées pacifistes du dadaïsme, crée durant la 1ère guerre mondiale qui est un courant littéraire qui pour faire court, prône la liberté absolue. Paul Eluard est né le 15 décembre 1895, se maria et eu une fille avec une femme d’affaire et artiste russe Elena Diakonova qu’il rencontra dans un hôpital alors qu’ils étaient tous les deux atteint de la tuberculose. Elle le quittera et deviendra la femme et l’une des plus grandes inspirations de Salvador Dali. Paul Eluard fit parti de la résistance lors de la seconde guerre mondiale et mourut le 18 novembre 1952 à 56 ans. Il est d’ailleurs aussi connu pour sa citation datant de la seconde guerre mondiale : « Et par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie. Je suis né pour te connaître, pour te nommer LIBERTÉ ». Les thèmes principaux de ce poème sont l’espoir et le voyage et les personnages sont l’auteur lui mème et son enfant.

On peut se demander Pourquoi l’auteur tient tant à ce que son enfant voyage ? Pour répondre à cela on va dans un premier temps aborder le rapport à la guerre puis voir comment l’auteur représente L’enfant comme l’espoir d’un avenir meilleur et enfin de l’idée du voyage pour accepter et se reconstruire

Tout d’abord on va montrer le rapport entre l’expérience de guerre de l’auteur et ce qu’il exprime dans le poème avec comme exemple les derniers vers de celui-ci.

Pour comprendre ce poème il faut d’abord comprendre le vécu de l’auteur. Paul Eluard a participé à la première guerre mondiale en tant qu’infirmier militaire et c’est dans ce contexte qu il a écrit son recueil «Le devoir» avec dedans de nombreux poèmes abordant le sujet de la guerre. Cette guerre, comme on peut s’en douter, l’a vraiment traumatisé parce qu’ il a du voir des choses effroyables et écrire des poèmes était sa seule distraction alors qu’il voyait des soldats qu’il soignait devenir complètement fou autour de lui.

Dans les quatre derniers vers du poème « Pour ceux qui n’ont jamais pu faire tout ce que j’ai fait, pour ceux qui n’ont pas vu tout ce que j’ai vu » l’auteur parle clairement de son expérience de guerre. Mais avec l’anaphore « Pour ceux » on pourrait croire que l’auteur voit sa participation à la guerre comme une chance et qu’il n’envie pas ceux qui n’ont pas fait la guerre, ce qui serait clairement contraire avec ses réels ressentis, on peut donc présumer que l’auteur voit dans la guerre non pas une chance mais plûtot une opportunité de voir et de comprendre le monde différemment. En plus de cette anaphore, la répétition « Tout ce que j’ai fait, Tout ce que j’ai vu » et l’assonance en « u » accentue toutes les horreurs que l’auteur a pu faire et voir.

On a donc ici pu voir que l’auteur a exprimé dans son poème les traumatismes vécu par les soldats et lui même et leur décalage avec le reste de la population.

Transition : Sachant qu’il ne pourrait pas tourner la page à cause des atrocités qu’il a vécu l’auteur souhaite par contre un meilleur avenir, qu’il transmet avec l’évocation de son enfant.

Maintenant on va voir ce que signifie les temps du passé et du futur et ce que l’auteur veut transmettre à travers l’enfant.

La présence des temps du passé et du futur sont très importante dans ce texte car comme on peut le voir le passé et l’avenir son présent mais le passé n’est plus. En revanche l’avenir est débordante d‘espoir pour lui comme quand il dit « je rirai » Cela prouve que malgré ce qu’il a vécu dans le passé et les traumatismes qu’il lui reste, Paul Eluard croit qu’il pourra se relever de cela et rire à nouveau. Au contraire le temps du passé évoque toutes les horreurs qu’il a pu vivre, par exemple quand il écrit « Partout où je n’ai pas été », l’auteur indique que son enfant n’ira pas où lui même a été, c’est à dire à la guerre.

L’enfant a vraiment une grande importance dans le poème, il représente l’innocence et l’espoir. Car dans ce poème, il ne connaît ni la guerre ni la souffrance, et profite d’un futur meilleur. De plus, l’auteur souhaite vraiment que

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