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Incipit de réaliste

Mémoire : Incipit de réaliste. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2014  •  441 Mots (2 Pages)  •  716 Vues

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A deux cents kilomètres de Paris , Camille marchait à vive allure, accompagnée de ses 2 grands frères, tout en observant le paysage magnifique qui s’offrait à elle. La moisson s’annonçait bonne pour le mois d’avril de cette année ; en effet, les champs étaient recouverts de maïs et de blé. Le vent de la campagne la faisait vaciller jusqu’au point de la faire tomber parfois : sur le sentier rocailleux sur lequel elle marchait avec des chaussures abîmés. Son visage était âpre et livide. Cette jeune fille qui affichait effrontément ses 15 ans était parti de Charleville-Mézières au nord de la France : sa ville natale, il y avait 3 jours et demi de cela maintenant avec ses parents qui espéraient trouver un travail dans la ville de Paris."Wouah !" s'écrièrent tout à coup les deux garçons, Marc et Jean , alors qu'ils rentraient dans leur nouveau lycée. On pouvait voir leurs yeux émerveillés, découvrant de nouvelles choses. Quand a Camille, elle, marchait à petits pas derrière eux. Beaucoup moins enthousiasmé, elle dit :

"Cet endroit ne m'impressionne pas du tout... Qu'y-a-t'il de plus ici qu'ailleurs ? En plus les gens courent partout sans même savoir où ils vont. Jamais je ne survivrai dans cette campagne!"

Le ciel était bleu comme jamais. Le soleil brillait de mille feux. Il y avait un tas de personnes qui se bousculaient pour chercher leur chemin ou encore de nombreux élevés qui criaient, couraient... Certains avaient même perdu leurs salle de classe au beau milieu de cette foule. Marc, son frère qui se trouvait à ses côtés, lui répondit agacée par cette réflexion :

"Mais enfin Camille ! Ne sois pas si négative ! Tu dis ça parce que tu as simplement du mal à quitter ta grande ville, là où tout était très agitée. Tu t'y est attaché, c'est normal. Mais tu verras, nous serons bien ici. Tu t'habitueras très vite, j'en suis sure. Il y a plein de choses intéressantes à faire. C'est une ville magnifique. Et puis de toute façon, nous n'avions pas le choix. "

Elle soupira et Marc eut un léger sourire. Ses frères regardaient dans tous les sens; ils appréciaient déjà leur nouveau lieu de vie. Puis il reprit :

"Et puis, regarde un peu Jean, le bonheur et la joie qu'il dégage ce qui n'est pas fréquent chez lui. Cela devrait te faire plaisir !"

Marie acquiesça. Ces dernières paroles de Marc lui remirent du baume au cœur. Elle commença alors prendre goût a son nouveau lycée et prit place dans sa classe tout au fond a droite. Elle écrivait tranquillement quand elle interrompit brusquement son geste.

On frappait à la porte.

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