« Il n’y a pas d’apprentissage sans exposition, souvent dangereuse, à l’autre. »
Dissertation : « Il n’y a pas d’apprentissage sans exposition, souvent dangereuse, à l’autre. ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar axpixel • 8 Mars 2021 • Dissertation • 787 Mots (4 Pages) • 1 549 Vues
A cette époque, de nombreuses civilisations se rencontrent grâce l’évolution de routes maritimes et des moyens de transports, cela va avec la rencontre de certaines civilisations diamétralement opposées, culturellement et matériellement.
« Il n’y a pas d’apprentissage sans exposition, souvent dangereuse, à l’autre. » (Michel Serres, Le Tiers-Instruit, 1991).
Les deux essais de Montaigne, ainsi que les textes de Léry et Voltaire et la lecture cursive sont-ils l’occasion d’un tel apprentissage ?
Pour commencer, nous montrerons grâce à « Des cannibales » extrait du livre « Des cannibales, Des cloches » de Montaigne que l’apprentissage est dangereux du coté des deux peuples, puis nous continuerons ensuite sur la partie « Des cloches » de ce même livre en montrant que la découverte d’un monde plus « évolué »est dangereux.
Enfin, nous finirons par l’œuvre cursive choisie et les textes de Léry et Voltaire :
I. La rencontre de deux peuples, inconnus l’un a l’autre
a) L’apprentissage de l’inconnu est dangereux
Montaigne dans « Des Cannibales » nous montre la rencontre entre un monde matérialiste, qu’il appelle « le monde connu » et celui d’un monde sauvage et préservé de tout artifice et de sorte de pollution, qu’il appelle « le nouveau monde ». Cette rencontre nous permet d’étudier du point de vue Montaigne, l’inconnu de ses deux mondes.
L’apprentissage est dangereux pour le nouveau monde car il se retrouve face un monde qui a une langue, une culture et une façon de vivre totalement différente de la leur. Le nouveau monde, curieux mais méfiant, tente d’en apprendre plus sur le monde connu, alors que le monde connu trouve « barbare » la façon se nourrir et vivre du nouveau monde. L’apprentissage est aussi dangereux pour le monde connu car ils ne connaissent rien de ce nouveau monde, ni la culture, ni les coutumes, ni la langue. Les deux mondes sont en terrain inconnu, l’apprentissage est autant dangereux pour le nouveau monde que pour le monde connu.
b) La découverte du monde connu influe sur le nouveau monde
Montaigne dans « Des Cloches » nous décrit l’impact qu’a le monde connu quand il arrive sur les terres du monde connu, le nouveau monde est dit « jeune » ce qui signifie que celui-ci peut encore évoluer a sa guise sans refaire les mêmes erreurs que le monde connu. Malheureusement, à cause de la venue du monde connu, le nouveau monde est baigné dans la culture, le matérialisme, la pollution et tend à se rapprocher de celui-ci. Il n’avait absolument pas besoin de ces progrès technologiques, il était « sauvage ». N’avait pas de monnaie, de hiérarchie, d’armes…etc. Le nouveau monde se calque sur le monde connu et perd de sa nature « sauvage », ce qui est dangereux.
II. L’inconnu, le danger
a) Un peuple lâché un territoire inconnu
« Des Cannibales », de Didier Daeninckx, nous conte l’histoire d’une population « sauvage », les Kanaks, qui avaient étés enlevés, amenés a Paris, exposés et traité comme des animaux ou des bêtes de foires, et mis en cage. Les Kanaks se trouvent face a l’horreur française, ils sont retirés de leurs familles et de leurs terres brutalement, puis mis en exposition, dans une ville faite de métal et de bâtiments, certains, doivent apprendre la culture, la façon de vivre, la langue, le travail rapidement pour ne pas mourir, car cette ville est dangereuse pour eux. Ils étaient habitués aux sons de la nature, et se retrouvent dans un enfer de vehicules, de travaux, de bruits de foules passants…etc. Le peuple Kanak se retrouve face à d’immenses bâtiments, d’immenses foules de gens, d’immenses routes de vehicules, un immense inconnu dangereux
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