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Homme moulin

Commentaire de texte : Homme moulin. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2016  •  Commentaire de texte  •  572 Mots (3 Pages)  •  641 Vues

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Question de corpus :

 

        Dans les quatre textes que nous étudions, les poètes sont dans une situation semblable : l'amour. Ils s'adressent à une fille en utilisant des surnoms : dans le premier poème de Pierre de Ronsard, qui fait parti du courant humaniste, Mignonne, allons voir si la rose... datant de 1550 la fille est surnommée « mignonne ». Dans le deuxième poème de Pierre Corneille, qui fait parti du courant du classicisme,Stances à Marquise, datant de 1658 la fille est surnommée « Marquise ». Dans le troisième poème, de Guillaume Apollinaire, qui fait parti du courant du Dadaisme, La cuillette, datant de 1925 la fille est surnommée « Belle ». Dans le quatrième et dernier poème de Raymond Queneau, qui fait parti du courant absurde, L'instant fatal, la fille est surnommée « fillette ». Quatre poèmes liés par le thème et l'écriture.

        Notre problématique est la suivante : En quoi les poèmes de Corneille, d'Apollinaire et de Queneau font-ils écho à celui de Ronsard ? L'idée est de superposer, non pas les quatre poèmes entre eux, mais trois poème à un quatrième. Nous allons les comparer un à un à celui de Ronsard notre but sera de trouver trois points communs.

        Nous allons voir un premier point commun entres les trois poèmes et celui de Ronsard, celui du champ lexical de la nature, notamment la rose, qui est très présente. Dans Mignonne allons voir si la rose, vers 1 « rose » et vers 11 « fleur ». Ensuite dans Stances a Marquise, vers 7 « roses ». Puis dans La cuillette, vers 1 « jardin fleuri » et vers 6 « rose ». et enfin dans L'instant fatal, vers 15 « rose » et vers 42 « pétales ».Un lien existe entre le poète et la fille dans les quatre poème, un lien de type amoureux. Un deuxième point commun avec une métaphore végétale qui accentue l'hypothèse d'un lien amoureux entres les deux personnes : la fille est liée a une fleur, une rose plus exactement, qui vient d'éclore dans toute sa splendeur, peut etre une représentation de la jeunesse de la fille. Elle est accompagnée dans les trois textes par un mot : « ceuillir » ce verbe d'action est utilisé pour designer une action faite par la fille ou sur la fille, peut etre par le poète? Quoi qu'il en soit, il est présent dans chacune des quatre œuvres. Un dernier point commun avec le Carpe Diem, on sent que dans les trois poème il y a une envie d'indiquer qu'il faut prendre la fleur qu'on a vu dans les points communs précédent avant qu'elle ne fanne et qu'il ne soit donc trop tard. Erreur faite par les poètes ? Une auto derision telle que celle de Molière dans L'école des femmes, ? Quoi su'il en soit il s'agit bien d'un Carpe Diem que vivent les poètes a des époques differentes.

        En conclusion, les trois poèmes de Corneille, Apollinaire et Queneau font écho a celui de Ronsard par la relation du poète par rapport a la fille, les surnoms attribués. Les metaphores végétales extremement présente qui accentue l'hypothèse de la relation amoureuse et enfin le Carpe Diem, saisir sa chance avant qu'il ne soit trop tard.

Yanis Mehenni 2nd4

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