Est-il préférable d’illuster son point de vue à travers un récit fictif ou de présenter dircetement ses arguments ?
Analyse sectorielle : Est-il préférable d’illuster son point de vue à travers un récit fictif ou de présenter dircetement ses arguments ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lindorie • 29 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 2 356 Mots (10 Pages) • 1 561 Vues
Pour convaincre, est-il préférable d’illuster son point de vue à travers un récit fictif ou de présenter dircetement ses arguments ?
Introduction
Un argumentation a pour but de convaincre, c'est-à-dire d’amener le destinataire à adhérer à un point de vue en jouant sur la logique, la rigueur et le rationnel. On peut aussi faire appel aux sentiments, au plaisir et à l’émotionnel, pour le persuader. De plus, le récit fictif utilise l’argumentation indirecte alors que pour présenter directement ses arguments, on utilise une argumentation directe, tel l’éssai aussi peut-on se demander si, pour amener le destinataire à adhérer à son point de vue, il est plus efficase d’employer une argumentation directe ou une argumentation indirecte.
Pour apporte une réponse à cette question, il faut comparer les avantages et les inconvénients des deux types d’argumentations.
Plan :
A- Argumentation directe
I- Elements positifs
- La diversité du genre : essais, tribune, préfaces …
- Les structures logiques
- L’ouverture à l’écahnge, au débat
- Les intentions polémiques
II- Eléments négatifs ou limites
- Ce genre est trop brutal, trop direct.
- Il est difficile d’accés, abstrait et autére.
B- Argumentation indirecte
I- Eléments positifs
- Le plaisir est essentiel : la qualité de la narration, l’imagination.
- La fantaisie
- Un genre concret et accessible
- Amener le lecteur à tirer ses propres conclusions
- Eviter la censure
II- Eléments négatifs ou limites
- Simplification des problémes
- Des moralités trop conventionnelles
Dans l’argumentation directe ou explicite, le discours est en principe pris en charge par l’auteur ; on peut parler d’essai au sens large. Montaigne a donné naissance à ce genre, en écrivant une œuvre qui a pour titre Essais, où il met en avant une réflexion en constante évolution.
L’essai s’est largement, car les intellectuels lui confèrent de nombreux atouts.
Touts d’abord, la forme de l’essai est très libre, et les auteurs y recourent souvent. Les hommes politiques, les journalistes parlent de leurs expériences ou font part de leurs jugements dans des articles, des traités, des livres, des mémoires, des études, des lettres ouvertes, des pamphlets …L’essai n’a pas de définition formelle : aucune régle de discours, d’énonciation et de longueur de texte n’est imposée. Par exemple, dans Pensée d’un biologiste, Jean Rostand, nous fait part de ses réflexions sur les relations entre l’homme et le monde dans lequel celui-ci évolue.
Ensuite, ce genre se caractérise par ses structures logiques. Les arguments sont clairement énoncés. Les thèses défendues et les thèses adverses sont bien identifiables. Les auteurs mettent ainsi leurs pensées à l’épreuve, pour en vérifier la validité. Les traités, en particulier, sont très rigoureux. Cette clarté met en valeur les arguments et c’est pourquoi cette forme de texte est très utilisée pour rédiger des livres dédiés à enseignement.
De plus, l’essai est une œuvre où se rencontrent des points de vu différents, notamment celui de son auteur et des auteurs adverses. C’est comme si l’auteur était en discussion avec tous ses lecteurs. Ceux-ci peuvent confronter leurs réflexions é celles de l’auteur. L’essai prend en compte la pensée du lecteur et se caractérise aussi par la recherche d’éléments de réflexion. C’est une ouverture à l’échange et au débat. Michel Tournier, auteur Des clés et des serrures, pousse le lecteur à s’interroger sur sa place dans la nature et les "forces élémentaires" qui le dominent.
Enfin, l’auteur d’un essai peut aussi avoir des intentions polémiques. Dans ce cas, exceptionnellement, l’essai ne vise plus seulement à convaincre mais aussi à persuader c’est-à-dire à utiliser les émotions du destinataire. Alors il choisit d’écrire un pamphlet, un ouvrage généralement bref, qui attaque violemment un système, une institution ou des personnes. Il s’agit souvent de s’indigner devant une situation que les autres ignorent. L’argumentation peut même se transformer en violence verbale. Ou alors, l’auteur peut choisir d’écrire une lettre ouverte, sorte de correspondance publique, qui est une forme commode pour exposer ses idées. Pour dénoncer les pratiques qui ont conduit le général Dreyfus à
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