Elle était déchaussée elle était décoiffée

« Elle était déchaussée , elle était décoiffée »

Victor Hugo , Les Contemplations , 1836

Victor Hugo (b 1802 – 1885 ) est le chef de fil des romantique et d’est un des rares hommes de lettre à avoir fait des romans , du théâtre , de la poésie , des textes argumentatifs et de la politique. Il s’impose par se pièces de théâtres nouvelles , le drame , pour s’opposer au théâtre classique , il ne respecte plus les règles des trois unités et de la bienséance. Le grand drame de s a vie est la mort de sa fille , Léopoldine , en 1841 , il cherche l’apaisement dans la politique , en 1848 il devient républicain et s’oppose à Napoléon III dans ses poèmes , à la suite du coup d’état de Napoléon , il s’exile pendant 20 ans . Pendant ces 20 années où il écrit beaucoup , c’est une période prolifique de sa vie. Il revient à Paris en 1870 , les parisiens lui réserves un accueil triomphale car il est considéré comme le opposant du second Empire , il devient alors député puis Sénateur de Paris. Le poème « Elle était déchaussée elle était décoiffée » se trouve dans les contemplations , écrit pendant son exil . Se recueil est divisé en deux parties : Autrefois et Aujourd’hui.

C’est une allégorie de la femme sauvage , il la voit dans la nature , c’est une femme qui paraît un peu mythique , elle fait penser à une créature de la forêt.

I. Une nature en harmonie avec les personnages

1. Les personnages

2. Une sauvageonne

3. Un cadre naturel pour des personnes naturelles

II. Une attirance partagée

1. Entre masculin et féminin

2. Un échange

3. Une rencontre amoureuse

I.1. La femme représentée est empreinte de naturelle et de simplicité . Elle est désignée par deux périphrases ( belle folâtre , belle fille ) , on sait pas qui elle est.

Le point commun de ces périphrase est « belle » , elle est mieux désigné par sa beauté. Le pronom personnel « elle » est mis en valeur , il est au début du poème et le deuxième vers . Il est très souvent utilisé , il est a une place d’importance , en position anaphorique. Cette façon de la désigner souligne la simplicité que l’on peut retrouver dans ce personnage. Le poète qui s’exprime à la première personne et présent dès le troisième vers grâce au pronom « moi » qui permet d’insister sur le moment de la rencontre et il se décrit comme un passant .

Le seul personnage qui prend la parole est le poète ( v.7, V.8 ) avec un discours directe qui est introduit à chaque fois par « Et je lui dis » et se sont toujours des questions qui sont des invitations pour la femme rencontrée.

I.2.C’est une femme un peu sauvage mais d’une certaine façon avec naturelle ( déchaussée , décoiffée ) très simple dans son aspect physique . Elle est décrite par les adjectifs déchaussée et décoiffée , un certain désordre dans l’aspect physique de la femme mais aussi de l’ordre grâce à la symétrie du vers avec une césure à l’hémistiche . Le vocabulaire indique un désordre mais le vers en alexandrin est très ordonné avec un parallélisme . La structure est très simple avec un sujet , verbe , et un attribut du sujet , avec le même sujet et le même verbe , cela évoque une certaine liberté et une certaine harmonie dans la beauté , c’est l’aspect de la femme qui est montrée ici.

« Assise les pieds nus , parmi les joncs penchants » (v.2) on a doc par la suite de ce vers structuré avec des compléments du nom qui s’enchaînent sans sujet ni verbe , on va donc vers quelque chose de plus épuré, un certain dépouillement avec un énumération et où l’auteur se débarrasse du verbe et du sujet pour ne garder que les adjectifs et les compléments du nom , que l’on retrouve dans le dernier vers qui reprend cet aspect naturel et simple de la beauté de la femme. « Ses cheveux dans ses yeux » avec une redondance avec « ses » qui permet d’insister sur la

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