Education sentimental, commentaire composé
Commentaire de texte : Education sentimental, commentaire composé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paulo1906 • 16 Février 2017 • Commentaire de texte • 424 Mots (2 Pages) • 1 295 Vues
I.
A. Une rigoureuse description
Gustave Flaubert décrit rigoureusement la vue du personnage elle est omniprésente dans cet extrait. Comme en témoigne le champ lexical de la vision Frédéric est obnubilé par cette « apparition » : « distingua », « yeux », « regarda », « observer », « avait vu », « considérait », « leurs yeux se rencontrèrent ». Aussi grâce au couleur Frédéric nous décrit Mme Arnoux : « ruban rose » « bandeau noirs » « peau brune » ou encore « bande violette » sont les couleurs utilisées pour décrire cette femme. Aucune de ces couleurs n’est primaire. En utilisant des couleurs subtiles il décrit Mme Arnoux comme subtile et raffiné que toutes les choses qui l’entoure par la même occasion. En plus des nombreuses couleurs Flaubert ajoute des objets propres à la jeune femme. « ruban » « chapeau de paille » « robe de mouline claire » « long châle » .
B. Un coup de foudre
Cette rencontre est un coup de foudre. La foudre éblouie, apparait d’un coup c’est inattendue
En focalisation interne, Frédéric l’instant comme une « apparition », au sens le plus fort du terme : Mme Arnoux est une déesse.
Le champ lexical de la lumière : « éblouissement », « claire », « splendeur », « lumière ») ainsi que les nombreux adjectifs qui la décrivent créent une sorte mythe divin de Mme Arnoux. Elle produit une forte impression sur le jeune homme.
Frédéric fait également des hyperboles quand il traite les objets associés à Mme Arnoux « Jamais il n’avait vu » « cette splendeur », « une chose extraordinaire »
« Il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement ».Ces objets sont pourtant banals.
C……….
II.
A.
Nous n’avons pas seulement accès à ce que Frédéric voit, mais Flaubert donne aussi accès aussi à sa conscience et à ses pensées.
On parle alors de focalisation interne.
Ce point de vue prend ici la forme d’un monologue, un soliloque intérieur, par un discours indirect libre (par exemple les questions qu’il se pose : « Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? », « elle avait ramené des îles cette
On observe alors un contacte entre ce que Frédéric voit et ce qu’il invente ou tente de deviner.
a description relativement objective de Madame Arnoux est ainsi émaillée d’indices trahissant les émotions de Frédéric :
♦ « des rubans roses qui palpitaient » (comme un cœur qui s’emballe);
♦ « semblaient presser amoureusement l’ovale de sa figure »,
♦ « splendeur de sa peau brune », etc.
B.
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