Corpus
Fiche : Corpus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lindala • 6 Avril 2015 • Fiche • 693 Mots (3 Pages) • 746 Vues
Ce corpus est constitué de trois texte, portant sur la connaissance de la langue. Le premier texte est l'Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, écrit par Jean Léry en 1578. Ce texte est un récit de voyage, il fut considéré comme l'un des chef d’œuvre de la littérature française du XVIème siècle. Le deuxième texte est L'Ingénu écrit par Voltaire, grand écrivain et philosophe français du XVIIIème siècle en 1767. Ce texte est un conte philosophique. Le troisième texte est Rouge Brésil écrit par Jean-Christophe Rufin en 2001. Ce texte est roman. Ces trois textes établissent des liens similaire entre la connaissance de la langue et la connaissance de l'autre. Pour cela, nous allons démontré la relation des textes établie entre la connaissance de la langue et la connaissance de l'autre. Dans une premier temps, nous analyserons les points communs c'est-à-dire les mal-entendus lié à la méconnaissance de la langue et la transcription de la langue étrangère, ensuite nous étudierons la volonté de communiquer, de se comprendre et pour finir nous parlerons d'une approche plus extérieure de la langue.
Dans le récit Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, il y a des mal-entendus lié a l'incompréhension de la langue. « Me voyant tout incontinent environné de sauvages, lesquels le demandaient, Marapé-dereré, marapé-dereré, c'est-à-dire, Comment as-tu nom, comment as-tu nom, (à quoi pour lors je n'entendais que le haut Allemand)», cette citation nous permet de comprendre que Jean Léry pensait que les Tououpinambaoults parlaient le haut Allemand ce qui peut nous conduire à dire qu'il y a eu un mal-entendu car Jean Léry n'avait pas compris ce que voulait dire les Tououpinambaoults.
Dans le roman Rouge Brésil, une jeune fille déguisé en garçon accompagne l'amiral français Villegagnon rencontrent des indiens dans une forêt du Brésil. Ces derniers ne comprenaient rien à se qu'ils disaient, ils décrivaient la langue comme « Une langue inconnue se laissant voir plutôt qu'entendre: elle était colorée d'innombrables voyelles, entremêlées comme dans ce sous-bois de forêt vierge, et l'on y reconnaissait un relief tourmenté de consonnes, qui dominaient la mélodie de leur dureté abrupte.». Cette citation peut nous montrer la perception de la langue par un étranger.
Dans le récit Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, Jean Léry veut communiquer avec les Tououpinambaoults, pour leur faire comprendre son nom, il invente un nom pour que les Tououpinambaoults arrivent à le prononcer « le truchement m'ayant averti qu'ils désiraient sur tout de savoir mon nom, mais que de leur dire Pierre, Guillaume ou Jean, eux ne les pouvant prononcer ni retenir (comme de fait, au lieu de dire Jean ils disaient Nian), il me faillait accommoder de leur nommer quelque chose qui leur fut connue: […] mon surnom Léry signifie une huître en leur langage, je leur dis que je m'appelais Léry-oussou: c'est-à-dire une grosse huître.» Cette citation est comme une preuve que Jean Léry avait envie de communiquer avec les Tououpinambaoults.
Dans le conte L'Ingénu, un huron débarque en Basse-Bretagne puis il est recueillit par les Kerkabon une famille catholique. Celui c'est déjà parlé français.
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