Comédie dans la prose de Pierre Carle de Chamblain de Marivaux
Fiche de lecture : Comédie dans la prose de Pierre Carle de Chamblain de Marivaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lucievidaillac • 17 Décembre 2014 • Fiche de lecture • 265 Mots (2 Pages) • 796 Vues
Comédie en trois actes et en prose de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763), créée à Paris par les comédiens-italiens le 23 janvier 1730, et publiée à Paris chez Briasson la même année. Après un parcours sans faute de 1720 à 1725 (d'Arlequin poli par l'amour à l' Île des esclaves), Marivaux éprouve quelques déboires: le Dénouement imprévu (un acte, 1724) et l' Île de la raison (trois actes, 1727) ne s'imposent pas à la Comédie-Française, pas plus que la Nouvelle Colonie ou la Ligue des femmes (trois actes perdus, 1729) chez les Italiens; l'Héritier de village (un acte, 1725) et le Triomphe de Plutus (un acte, 1728) réussissent assez bien sur la scène italienne, mais sa seule vraie grande pièce, durant ces années, reste la Seconde Surprise de l'amour (trois actes, 1727), présentée aux Français et qui reçut un accueil réservé. Même s'il est vrai que Marivaux s'était beaucoup donné au roman (la Vie de Marianne) et aux Journaux, le moment était sans doute venu pour lui d'une grande pièce et d'un beau succès chez ses chers Italiens. On se doute que le Jeu a mobilisé la laborieuse confrérie des sourciers; on trouvera la synthèse de leurs filatures dans l'édition du Théâtre complet par F. Deloffre. On devrait, selon lui, conclure de ce vaste voyage commencé à Athènes, chez Aristophane, que «la véritable source» est à chercher, «quoi qu'on en ait dit», dans les Amants déguisés, comédie d'Aunillon, jouée en février 1729 à la Comédie-Française. Voilà en effet qui, à défaut de vraiment éclairer la pièce, vérifie l'esthétique d'un partisan déclaré des Modernes.
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