Commentaire sur le roman L'étranger d'Albert Camus

Commentaire :

L'étranger Albert Camus

Camus (1913 - 1960) est un auteur du 20eme qui a écrit L'étranger dont nous avons un extrait à étudier.

Cet extrait nous raconte la visite du Prêtre à Mersault après sa condamnation à mort. Pourtant tout deux réagissent à cette nouvelle de manières différentes.

En quoi les deux personnages abordent-il la mort prochaine de Meursault de façon différents?

On verra d'abord que sa mort n'a pas l'air d'affecter réellement Meursault alors qu'elle semble beaucoup affecter le Prêtre. Qui essaiera de l'aider à trouver la paix ce qu'on verra dans un deuxième temps.

En premier lieu nous allons voir que le Prêtre et Meursault abordent la mort imminente de ce dernier d'une manière différente sur le plan émotionnel.

Le personnage principal ne paraît pas effrayé par sa mort prochaine. En effet il n'utilise pas d'euphémisme pour parler de celle-ci « j'étais condamné à mort » (l2). De plus il ressent seulement de l'ennui (l16) et de l'agacement (l50). L'absence de champ lexical de la colère nous amène à croire que Meursault est serein face à sa condamnation. Plus important il prend la venu du prêtre comme un jeu (l9). En somme il semble inintéressé par son état de sursis.

Par contre le Prêtre, lui, semble s'intéresser à Meursault. Il tente d'instaurer un dialogue entre lui et le condamné, en lui posant de nombreuses questions : « Comment[...] épreuve. (l7) N'avez vous donc aucun espoir...». Il emploi des euphémismes pour parler de la mort programmée de notre personnage principal, « cette terrible épreuve » (l7). Mais on constate aussi qu'il s'inquiète (l18), qu'il est triste (l44) et ému (l19) pour Meursault. Non seulement il s'intéresse à Meursault mais plus important il est paraît affecté par ce qui arrive à ce dernier.

En définitive Meursault nous apparaît moins affecté par sa propre mort que le Prête néanmoins celui ci tente d'aider le prisonnier.

Montrons maintenant que le Prête tient à aider Meursault à trouver la paix, notament grâce à la foi, et que ce dernier le repousse.

Le champ lexical de la religion : « Dieu » (l22), « aumônier » (l10), « péché » X3 (l21); apparaît dans les paroles du curé lorsque celui-ci tente de convaincre Meursault que la foi peut l'aider. Le Prêtre tente aussi de le convaincre grâce à l'oxymore «  d'autre avant vous ont vu sortir de leur obscurité un visage divin ». Et il lui pose des questions comme : « Vivez […] tout entier? » (l12-13) ou comment il voyait cette autre vie (l56) pour tenter de le sortir de son indifférence.

Malgré tout les moyens que déploie le Prêtre, Meursault reste inflexible. Il nous dit qu'au lieu de chercher le « visage divin » dont parle le curé le cherche le visage de sa bien-aimé, Marie. La dernière phrase est une des plus courtes de cet extrait. Elle montre l'irritation de notre personnage principal face au discours du Prêtre.

Tout cela nous montre que le curé

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