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Commentaire sur le roman Germinal d'Emile Zola

Mémoire : Commentaire sur le roman Germinal d'Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2013  •  1 503 Mots (7 Pages)  •  2 281 Vues

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Un extrait du roman d’Emile Zola, Germinal met le lecteur face au travail pénible des mineurs. Ce roman est le treizième roman des Rougon-Macquart. Zola est un auteur issu du mouvement naturaliste, il théorisa le naturalisme dans son roman intitulé Le Roman expérimental. Ce mouvement décrit la réalité sociale d’une façon scientifique. Germinal est l’histoire d’un mineur, Etienne Lantier, ainsi que celle de la mine et de tous les mineurs de l’époque.

On peut se demander de quelle manière en décrivant un lieu d’une façon réaliste, Zola intègre-t-il la souffrance d’un personnage et sa déshumanisation.

L’intérêt du texte tient avant tout à décrire la mine et à caractériser les conditions des hommes travaillant dans ce lieu hostile. De plus, il révèle la déshumanisation de l’homme et la personnification de la mine dans un combat entre l’être humain et le lieu.

Cet extrait permet à Zola de décrire la mine comme un lieu hostile à l’aide d’un vocabulaire spécifique et scientifique. De plus, il évoque les conditions difficiles de travail en faisant appel à la vue et l’ouïe.

On note tout d’abord la volonté de l’auteur naturaliste de représenter la mine d’une manière réaliste. Pour cela, le romancier use d’un vocabulaire particulier. Le champ lexical de la mine avec les noms « havage » ligne 14, « taille » ligne 24, « rivelaines » ligne 32 ou « houille » ligne 30. Ceci est caractéristique du mouvement naturaliste qui offre une image scientifique de la réalité. Cela met en évidence l’aspect réel de ce passage. De plus, Zola procède à une description détaillé et précise de la mine grâce à des compléments circonstanciels de lieu notamment, comme on le voit, « au-dessus de lui » ligne 7, « à quelques centimètres de son visage » ligne 7 et à la ligne 1 « en haut ». On constate aussi des compléments circonstanciels de temps par exemple « Au bout d’un quart d’heure » ligne 11 et « ce matin-là » ligne 13. Ces compléments mettent en valeur la description réaliste du lieu. On remarque aussi d’autres compléments circonstanciels comme « jusqu’à trente-cinq degrés » ligne 2 qui témoignent de la dimension réel dans le récit. Ce qui intègre celui-ci dans le mouvement naturaliste. Le lecteur perçoit alors une image précise de la mine, sur son hostilité et la souffrance des mineurs. Des adjectifs qualificatifs tels que « épaissi » ligne 21, « alourdi » ligne 22 et « une large cheminée, plate et profonde » ligne 25 permettent au lecteur de ressentir la sensation senti par les mineurs d’être sous la terre comme s’il y était. Cette impression est du à l’écriture naturaliste. (De plus)Le pléonasme permet d’intensifié la froideur du lieu : « les ténèbres fussent d’un noir inconnu » ligne 20-21. Cette description apporte des éléments importants sur les conditions difficiles du travail.

Ainsi, on remarque que les mineurs ont des conditions de travail lourdes. Leur environnement est épuisant. Une gradation ligne 2 et 3 avec les expressions telles que « jusqu’à trente-cinq degrés » ligne 2 « l’air ne circulait pas » ligne 2 et « l’étouffement […] mortel » ligne 3 nous indique la chaleur de l’endroit qui devient une réelle souffrance. L’étouffement est aussi mis en évidence par le rapprochement des éléments de la mine et de son corps avec les compléments circonstanciels de lieu suivants : « près de sa tête » ligne 4 ou « dans son œil » ligne 13. De même, aux premières lignes (de 1 à 5), un rythme saccadé avec de nombreuses virgules attire l’attention du lecteur sur l’oppression du personnage. L’oxymore ligne 20 « l’air mort » montre l’absence de vie dans l’extrait. De plus, la métaphore « achevait de lui brûler le sang » ligne 5 est hyperbolique avec le verbe « achever ». Celle-ci renforce l’idée de souffrance du personnage. Cependant, le personnage endure ses conditions même si elle s’intensifie comme l’indique la phrase avec le mot de liaison et le verbe qui accroîssent la douleur « Mais son supplice s’aggravait. » ligne 6. La douleur augmente au fil du texte. A l’aide de l’énumération des situations dans lequel le personnage se situe, le lecteur éprouve l’inconfort de celles-ci. Ces postures sont suggérées à la ligne 10 « tordre le cou » et « renverser la nuque ». Ces positions sont inconfortables car pas naturelles pour le corps humain. Le lecteur perçoit dès le début de l’extrait la douleur de l’homme avec la phrase présentative

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