Commentaire sur le poème L'horloge de Charles Baudelaire
Commentaires Composés : Commentaire sur le poème L'horloge de Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MARGOUILLATON • 20 Octobre 2012 • 357 Mots (2 Pages) • 2 787 Vues
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temps. Le poème commence par une apostrophe, marquée par une exclamation : « Horloge !». Puis le temps s’accélère Baudelaire fait allusion aux différentes unités de temps : « l'instant » (v.7), « la Seconde » (v.9), « les minutes » (v.15), « l'heure » (v.21). Ces termes sont dans l’ordre croissant de leur durée et ils renvoient au décompte du temps. Certains termes font référence au ‘’temps naturel’’ : le poète oppose « le jour » et « la nuit » au vers 19. Il évoque aussi une « saison » (v.8). L'accélération du temps provoque un effet de dramatisation. Le décompte du temps de plus en plus rapide est marquée par la représentation de plus en plus rapprochée de « Souviens-toi », qui semble sonner comme un glas, et semble susciter l'attention et l'inquiétude du poète. Il faut se dépêcher de vivre avant qu’il ne soit trop tard. Le poète traduit sa peur du temps qui passe grâce à une série d'adverbes de temps. « Se planteront bientôt comme dans une cible » (v.4), « Tantôt sonnera l'heure » (V.21), ils expriment l’approche du moment fatal. Mais certains adverbes marquent la fin de la vie comme « Il est trop tard » (v.24). Et d’autre opposent le passé et le présent : « Maintenant dit : Je suis Autrefois » (v.11). Mais aussi en représentant le temps comme un montre, un vampire « j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde » (v.12) L’image « le doigt » désigne les aiguilles de l'horloge : le point commun entre le doigt et l'aiguille est que les deux ont la même forme et tous deux représentent une menace. Les aiguilles sont ensuite assimilées à des flèches qui « Se planteront bientôt comme dans une cible » (v.4) ce qui fait l’effet d’une blessure provoquée par le temps. L'image du « gouffre » (v.20) montre la peur d’être englouti. L’existence est en fait condamnée à la fuite des plaisirs (v.5), et à souffrir.
Charles Baudelaire fait fonctionner le poème comme le système d'une horloge mais donne également une certaine philosophie de la vie au poème. Il met en p
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