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Commentaire du passage de la révolte dans Germinal d'Emile Zola

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Par   •  15 Octobre 2015  •  Commentaire de texte  •  392 Mots (2 Pages)  •  4 618 Vues

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  1. La puissance de la révolte.
  1. L’effet de foule
  • « Le roulement de tonnerre approchait » (ligne 191) cette métaphore nous montre que leur nombre est tellement important que le bruit de leur marche est comparé à un roulement de tonnerre, assourdissant.
  • « deux mille furieux, des galibots, des haveurs, des raccommodeurs, une masse compacte qui roulait d’un seul bloc » (ligne 208 à 210) cette énumération nous prouve que la foule de mineurs est importante et agit de manière uniforme.
  • « des gestes, des cris, près d’un millier de femmes, … » (ligne 198-199) l’utilisation du pluriel insiste aussi sur le nombre très important.

  1. L’animalisation des personnages
  • « Les yeux brûlaient » (ligne 213) assimile les mineurs à des créatures dangereuses.
  • « un mugissement confus » (ligne 215) fait référence à un cri de bête sauvage
  • « mâchoires de bêtes fauves » (ligne 228) décrit les mineurs comme des animaux enragés, féroces.

  1. La violence
  • « son mot spirituel fut emporté dans l’ouragan des gestes et des cris » (ligne 197), cette métaphore nous montre une fois de plus la violence et la détermination des mineurs.
  • « la terre fut ébranlée » (ligne 191) l’hyperbole montre la violence et la puissance de leur geste.
  • « tonnerre et ouragan » ces termes se rapportent à des éléments incontrôlables, des forces de la nature.
  1. Le point de vue des bourgeois
  1. La réaction des bourgeois
  • « effrayaient, glaçait, blêmir, épouvante » le champ lexical de la terreur nous prouve à quel point les bourgeois sont terrorisés
  • « une épouvante supérieure à sa volonté » (ligne 241), la peur en devient incontrôlable
  • « avaient allongés en mâchoires de bêtes fauves les faces placides des houilleurs » (ligne 228), l’animalisation des mineurs nous décrit une vision déformée par la terreur des bourgeois.
  1. La vision sanglante
  • « le soleil se couchait, les derniers rayons d’un pourpre sombre ensanglantaient la plaine » (ligne 230) Cela démontre que le monde autour d’eux devient lui aussi sanglant car la révolte prend une grande ampleur.
  • « Alors la route semblait charrier du sang » (ligne 231) la route est assimilée à une rivière de sang référence au Styx des Enfers.
  • « saignant comme des bouchers en pleine tuerie » (ligne 232) les mineurs sont comparés à des bouchers, tuant et massacrant tout sur leur passage

 

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