Commentaire de Un roi sans divertissement
Dissertation : Commentaire de Un roi sans divertissement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arthur Lafon • 12 Juin 2019 • Dissertation • 867 Mots (4 Pages) • 1 519 Vues
Un roi sans divertissement est un roman de Jean Giono. Le comité national des écrivains lui ayant interdit toute publication jusqu'en 1947, son ouvrage ne sera publié que cette même année.
Le titre Un roi sans divertissement renvoie à la phrase qui clôt le roman et que Giono emprunte aux Pensées de Pascal : un roi sans divertissement est un homme plein de misères (fragment 142 de l'édition Brunschvicg), indiquant ainsi l'interrogation moraliste de l'auteur qui veut montrer que l'homme pour sortir de son ennui existentiel par le divertissement peut aller jusqu'à la fascination du Mal. C'est dans le monde figé du grand silence blanc de l'hiver montagnard que cet ennui atteint son paroxysme qui peut conduire au meurtre ou au suicide. En 1946, Giono a vécu la prison deux fois pour rédaction de tracts pacifistes (collaboration). Il s’est retrouvé interdit de publication et est apparu dans le code noir. Il va faire partie de la résistance littéraire. Le roman est écrit en 40 jours avec une cadence de 3 pages par jour. URSD s’apparente à un roman policier. Ursd est la première chronique de Giono, « L’écriture est une imposture qu’au moins elle soit belle ».
Giono a une vision très négative du monde. Il met derrière son écriture la malédiction de l’univers : l’ennui. Giono relie l’ennui et le meurtre : « il n’y a pas de distraction plus grande que de tuer ». Il est persuadé que tous les hommes sont des meurtriers et que la seule barrière est la police. Il exprime une pensée philosophique à travers son roman.
Ce texte se situe au début du roman. Dès le deuxième paragraphe de l’incipit, le narrateur s’était beaucoup attardé sur l’arbre, le hêtre.
Normalement, la lecture des premières pages doit apporter des informations nécessaires à la compréhension du roman, notamment : les personnages, leurs relations, le cadre spatio-temporel, le passé … L’incipit de ce roman est surprenant. Tout d’abord, nous avons l’évocation de Frédéric, ce qui fait croire que c’est lui le personnage principal, puis la description du hêtre, qui occupe une page.
L’action se passe dans le sud-est de la France, dans la région du Lubéron. Les lieux sont tout à fait authentiques. Même le village de Chichiliane existe. Mais on ne sait pas où l’intrigue principale se déroule. Ce qui occupe le plus de place, c’est le hêtre.Lecture analytique : idée de plan
I) L’hêtre est un être hybride
II) L’hêtre possède une dimension spectaculaire
III) Magique mais maléfique
I)
Le hêtre est un être hybride pour plusieurs raisons. Premièrement, il « n’était pas vraiment un arbre ». le hêtre a une dimension fantastique/ épique, il peut être ainsi comparé à un hybride. Le hêtre est constitué de plusieurs éléments végétaux. L’hybride est fantastique tout comme le hêtre. L’arbre dépasse l’élément végétal. Le hêtre comporte des éléments animaux, végétaux, minéraux. Giono utilise un vocabulaire animalier. Le hêtre est la nature à lui tout seul. L’arbre possède des éléments humains : 1000 bras et 1000 mains. La dimension est hyperbolique. Le hêtre est donc exceptionnel. L’arbre est donc un être un être hybride.
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