Commentaire Sur le roman Bel-Ami de Guy de Maupassant
Dissertation : Commentaire Sur le roman Bel-Ami de Guy de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Novembre 2014 • 663 Mots (3 Pages) • 1 950 Vues
Ce texte constitue la fin du roman réaliste de « Bel ami »écrit par Guy de Maupassant en 1885. Cet extrait de Bel-Ami, de Guy de Maupassant, évoque le mariage de Georges Du Roy De Cantel avec Suzanne Walter (fille du directeur de la vie française). Cette cérémonie est organisée d’une façon grandiose. Ce passage met en valeur la promotion finale qui clôt le parcours du héros.
Quel point de vue est prédominant ? Quel en l’intérêt ?
Dans cette partie de l’excipit de Bel ami, le point vu prédominant dans ce passage est interne. Cette focalisation interne joue un rôle cruciale dans cet extrait cela permet d’inviter le lecteur à être spectateur du mariage. A travers ce point de vue, le narrateur évoque la gratitude que Duroy éprouve pour Dieu du fait de son ascension sociale. Bel ami se sent comme étant supérieur aux autres et sa soif de pouvoir et de notoriété est mise fortement en évidence « un roi qu’un peuple venait acclamer » (l14) Derrière cette apparente assurance se cache une légère maladresse : « balbutiait des mots qui ne signifiaient rien » (l.15-16), du fait qu’il soit au centre de l’attention. Cette focalisation interne donne l’impression que Duroy est fidèle à lui-même, et qu’il est obnubilé par sa propre personne et ne pense qu’aux apparences, il ne se soucie de rien d’autre. Pour Bel-Ami, la foule n’est qu’un reflet de ce qu’il a recherché tout au long du livre : «acclamer » (l.15) « compliments » (l.16) En effet, il semble dépassé par la situation, mais aussi très content de pouvoir se montrer à son avantage. Le narrateur raconte la rencontre avec Mme de Marelle, celle-ci évoque de vieux souvenir qui ne le laisse pas indifférent. Les vœux qu’il a prononcés, les engagements d’amour et de fidélité durant la cérémonie religieuses ont été des lors rompu étant donné que ces pensées le renvoient à des souvenirs ardents partagés avec Mme de Marelle ainsi que la phrase suivante « A bientôt Madame» (l.34) laisse supposer que ces deux anciens amants vont se prêter aux jeux de l’adultère. Le narrateur présente une opposition entre le fait que la scène se passe dans une église et le manque de valeurs morales visible chez Bel-Ami car l’attitude de Duroy après son mariage et la présence du champ lexical religieux (« le sacrifice » (l.2) « l’office » (l.11) l« l’église » (l.39) donne l’impression d’une violation de l’église. Enfin a travers les différents intérêts de ce point de vue, Maupassant représente Gorges Duroy comme étant un ‘anti-héros’- en plein triomphe.
Comparez la place qu’occupe Suzanne et Mme de Marelle dans la scène ? Qu’en déduisez-vous ?
En premier, il apparait que Mme de Marelle occupe une place prépondérante dans la scène. La violence du désir de Bel-Ami envers son ancienne amante est exprimé par l’utilisation du champ lexical de l’amour (« baisers » l.19, « caresses » l.20, « gentillesses » l20, « goût de ses lèvres » l21). Clotilde encombre ses pensées et ces quelques instants sont une sorte de moment d’intimité entre les deux personnages qui contrairement à Mme de Marelle, Suzanne est un personnage effacé, la mariée disparaît complètement et est occultée par la maîtresse. Ce mariage parait être un mariage de raison, dans les
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