Commentaire Du roman La Religieuse De Diderot
Recherche de Documents : Commentaire Du roman La Religieuse De Diderot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ismailismail • 12 Février 2015 • 1 138 Mots (5 Pages) • 3 182 Vues
Au 18ème siècle, un courant littéraire prend l’ascendant, celui des Lumières. Il a pour but de promouvoir les connaissances des philosophes et des intellectuels mais aussi de dépasser l’obscurantisme et l’intolérance de l’Eglise. Diderot est l’un des principaux représentant de ce courent de penser, il est le fondateur de l’Encyclopédie et laissera son empreinte dans de nombreux genres littéraires. Son roman La religieuse plonge le lecteur dans le XVIII siècle en peignant la vie d’une religieuse. C’est le récit fictif à la première personne d’une jeune fille, Suzanne, enfermée contre son gré dans un couvent et ayant prononcé ses vœux religieux sous la contrainte. L’extrait étudié est un dialogue entre Suzanne et une religieuse d’un rang supérieur. Mais alors quels moyens Suzanne emprunte-t-elle pour persuader son destinataire de sa condition et en quoi est-elle une porte-parole des Lumières ? Dans une première partie, nous verrons comment Suzanne cherche à persuader son interlocutrice, avant de voir en quoi Suzanne devient elle une porte-parole du mouvement des Lumières.
I / 1er partie un travail argumentatif autour des sentiments :
Intro partie morceau de bravoure
Au fil de l’extrait Suzanne dévoile ses sentiments, elle souhaite ainsi susciter la compassion de son interlocutrice. Elle les dévoile sous forme de gradation, en effet ils deviennent de plus en plus fort et poignant au fil de la lecture. Ce sont des sentiments de colère, de tristesse et de souffrance. Elle devient alors un personnage pathétique. Dès la 1ère ligne on apprend qu’ « [elle était, est et sera toute sa vie mécontente de son état] » elle utilise le passé, le présent et le futur. Ce procédé sert à appuyer son mécontentement. A la ligne 6, Suzanne affirme que « [son] cœur est innocent », en disant cela elle souhaite attendrir la Mère supérieur pour pouvoir par la suite exposé ces sentiments plus facilement. Par la suite, la religieuse fait un rapprochement entre le caractère de la Mère Supérieur et le sien « Chacun à son caractères […] une mauvaise religieuse » en faisant cela la religieuse veut montrer à la Mère qu’elles sont très différentes. Elle utilise une figure de répétition ; le parallélisme. En effet il y a une reprise répétitive de la même construction de phrase de la ligne 10 à 16. Par le biais d’antithèse, elle accentue la différence qu’il y a entre elles vis-à-vis des sentiments « vous aimez la vie monastique, et je la hais ». On montrant ce qui les différencie Suzanne veut faire comprendre à la Mère qu’elle n’est pas faite pour la vie monastique. A la ligne 24, elle affirme qu' « [elle est] lasse d’être une hypocrite » cela signifie qu’elle n’adhère pas aux valeurs morale de l’Eglise, elle s’exécute à « contrecœur ». Les paroles de Suzanne deviennent de plus en plus pathétiques, les sentiments deviennent plus poignants et marque plus le lecteur « [elle se] déteste et [se] damne ». Elle utilise ici un terme religieux qui fait référence à l’Enfer pour exprimer sa colère.
Par le biais des sentiments Suzanne veut persuader la Mère Supérieur qu’elle n’est pas libre. En effet elle n’a pas choisi d’être une religieuse, on lui a imposé.
2nd partie : Un dialogue autour de la liberté :
Le thème principal de ce morceau de bravoure est la liberté. Suzanne cherche ici à reprendre la liberté qu’on lui a volée. Elle affirme à la ligne 25 qu’ « [elle] ne connais de véritable religieuse que celles qui sont
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