Charles Bovary

CHARLES BOVARY

Présentation du personnage

• Pas d’existence par lui-même : vie selon ce que les autres lui ordonne (on y reviendra plus tard)
• Incarnation de la médiocrité, il n’arrivera jamais à rien (échecs scolaire, amoureux, incompréhension des autres, bêtise …) et du commun "La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d'émotion "
• N’est pas une personne instruite : ses études ne sont pas un franc succès, et ce depuis la première classe dans lequel on le voit. À l’âge adulte, Charles n’est pas plus curieux (encyclopédie de médecine intacte, ce qui prouve qu’elles n’ont pas beaucoup été parcourues)
• Ce manque de culture le condamne à un manque de compréhension de ce qui l'entoure, ainsi qu'à être l'objet d'une ironie sans faille de la part de l'auteur.
• Sa naïveté confine à l’idiote. Ne se rend pas compte de ce qui se passe autour de lui : il ne voit pas que sa femme le trompe, lui vole son argent, qu’elle ne l’aime pas, …
• Pour Flaubert, Charles est un représentant de la bêtise bourgeoise, ce qui se manifeste dans son attitude : il coupe les bouchons de bouteille de vin pour qu'ils rentrent dans la bouteille etc.
• Sa bêtise lui fait vivre un drame amoureux. Il restera le pauvre malheureux toute sa vie sans même le savoir
• Il est beaucoup décrit dans le roman contrairement à d’autres personnages comme Emma. Quand elle est décrite, c’est sous différents aspects contradictoires (yeux bruns, yeux bleu, …). Très important car Flaubert ne veut pas faire une généralité avec le personnage de Charles car on n’est pas censé se reconnaître dedans, il est censé être spécifique, original et bien sûr, être ridicule dans son apparence et son physique même (LIRE PAGE 47 ??). C’est un paysan qui se déguise en bourgeois, qui veut devenir plus intelligent à quoi il peut prétendre. On peut aussi remarquer que Flaubert lui donne le plus possible des descriptions sur son apparence qui le font passer pour un clown. Il est aussi lourdaud physiquement que mentalement, ce qui contribue à le rendre insupportable aux yeux d’Emma "Mais elle tourna la tête : Charles était là. Il avait sa casquette enfoncée sur ses sourcils, et ses deux grosses lèvres tremblotaient, ce qui ajoutait à son visage quelque chose de stupide ; son dos même, son dos tranquille était irritant à voir, et elle y trouvait étalée sur la redingote toute la platitude du personnage" (p. 161)
• Considéré comme un personnage secondaire
• Peut présent dans le roman

Mais quand même important, voire même central dans l’action du roman

• Donne son nom de famille au roman
• Est présent au début et à la fin
• Il existe par et pour Emma : fait partie du malheur d’Emma -> mari bête qui ne peut pas la satisfaire
• Même si peut présent dans le livre, y joue un grand rôle : presque tous les malheurs viennent de lui (pied de bot, déménagement, mort d’Emma, …)
• Incarne la bêtise bourgeoise : important car Flaubert aime se moquer de la bêtise bourgeoise mais l’intéresse quand même

Toute la vie de Charles est résumée en deux chapitres seulement (raconte son enfance jusqu’à la rencontre d’Emma, ensuite revient dans le présent)

• Flaubert ne la trouve pas si intéressante
• Par la suite, il est subordonné à Emma -> plus rien d’intéressant sur lui, il est le portrait de la platitude et de la bêtise
• JE TE LAISSE ECRIRE TON TRUC SUR LA VACHE

Début de sa vie

• On apprend qu’il vient d’une famille caricaturale de la petite bourgeoisie : père aime faire le philosophe (cite rousseau) et sa mère est très protectrice envers lui et veut le gâter à tout prix
• Sa mère décide de ses études de médecine (le place dans un internat) et de son mariage => n’aura jamais de pensés individuelles : sa vie est dirigée par les autres, plus précisément par les femmes : sa mère (Mme Bovary mère) (école et mariage), sa première femme (Mme Bovary jeune) (caprices), et sa seconde et dernière femme, Emma (Mme Bovary) (déménagements, décisions financières car Emma veut une vie de PAS NOBLE MAIS LAUTRE MOT MATILDA JE TE LAISSE TROUVER (PLUS TARD) C’EST BON J’AI TROUVE CEST bourgeoise, elle veut être en mesure de pouvoir dépenser sans compter ni s’abstenir. Charles, lui faisant confiance et lui étant entièrement dévouer, il donne tout à sa femme.  Ou encore professionnelles car tout ce qui l’intéresse, c’est la gloire, c’est pour cela qu’elle va profiter de ce pauvre homme au pied de bot, Hyppolite, pour pousser son mari à faire une opération, de un, qui ne sert à rien, et de deux, dont tout le monde sait pertinemment qu’il n’est pas capable de réaliser) -> toujours appelé par leur nom de famille, Bovary ! Elles vont choisir la vie qu’il va mener et ce qu’il va faire. Pendant presque tout le livre, il n’aura pas d’existence propre. La seule fois où il va est livré à lui-même et pour vivre librement sa vie, il décide en quelque sorte de mettre fin à sa vie.

Les études

• À beau essayer d’apprendre et de faire de son mieux, trop bête pour réussir à passer l’examen et devenir médecin -> va se retrancher sur le métier d’officier de santé -> sous-médecin qui vont soigner les problèmes bénins des gens, n’a pas les compétences d’un vrai médecin
• Ironie pour Flaubert : père de Charles était médecin à l’hôpital de Rouan

1er mariage

• Héloïse mène vie dure à Charles : crise de nerf quand il sort trop souvent pour aller voire la famille d’Emma, croit qu’il la trompe et se plaint tout le temps
• À sa mort, ne la regrette même pas

2e mariage

• Fait la rencontre d’Emma en allant soigné son père qui s’est fracturé une jambe (à ce moment, on voit que Charles est sot : stress car il a peur que la fracture soit trop compliquée pour ses capacités)
• Il a le coup de foudre pour elle : veut la demander en mariage mais n’ose pas (PASSAGE A LIRE ?!) mais le père Rouault va s’en rendre compte et va tout arranger à sa place car il veut se débarrasser de sa bonne-à-rien de fille pour pouvoir être tranquille et avoir une bouche en moins à nourrir. Dès qu’il sera avec Emma, il lui mettra directement son destin entre ses mains. Ainsi, toutes ses décisions futures seront motivées par Emma
• Très amoureux d’Emma. Pour lui, c’est un être magnifique et mystérieux. Mais, à cause de sa médiocrité, il n’arrivera jamais à prouver son amour à Emma comme elle le souhaiterait. Il pense que de lui apporter un confort de vie modeste et tranquille lui suffirait amplement à son bonheur et ne voit pas son malheur et sa tristesse. Emma finira par détester le côté naïf de son incapable mari.
• Finissant par comprendre que sa femme va mal, il va se dire qu’il suffit juste de déménager pour que tout aille mieux, car d’après lui, si l’on ne se sent pas bien ou triste, rien ne vaut de changer d’air. Ils emménagent donc à Yonville-l’Abbaye après tant d’années vécu et exercé à Tostes pour le bien de sa femme, enfin c’est ce qu’il espère. Mais il ne comprendra toujours pas pourquoi sa femme est encore si fâchée car il en est incapable étant trop bête. Tout ce qu’elle souhaite, c’est un niveau social plus élevé
• Il est comblé quand sa fille, Berthe, nait. Il mène une vie tranquille sans se rendre compte un seul instant du déclin psychologique de sa femme qui se fait de plus en plus sentir.

La mort d’Emma

• Se sent vide, désespéré
• Son incultivation TRADUIS STP se fait ressentir à ce moment car, bouleversé, il constate que : "C'est la faute de la fatalité", remarque d’une platitude notable, qui témoigne pourtant d'une certaine volonté d'un grand mot.
• N’ayant plus de femme autour de lui, il va retourner vers la seule autre femme qu’il connaît, sa mère
• A la mort d’Emma, il est choqué de voir toutes les dettes qui se sont accumulées.
• Peu de temps après, lorsqu’il découvre les lettres de Rodolphe prouvant la tromperie de sa femme décédée dont, bien sûr, il ne s’en était pas rendu jusqu’à ce moment. Il va quand même pardonner son ancien amant, comportement qu’Emma n’aurait jamais toléré et même méprisé. Quant au fait que sa femme l’ait trompé, il va également lui pardonner car il n’aura même plus la force de lui en vouloir.
• Le lendemain, il meurt de chagrin, laissant sa pauvre fille qui n’a rien demandé à personne seule, ce qui prouve encore une fois sa lâcheté.
• Le roman va se terminer avec la fin d’une vie triste et creuse

Relations avec les autres personnages

• Trop bête pour la colère ou la manipulation, entretient donc des relations pacifiques avec son cercle social, même si ceux-ci lui causent du tort (Rodolphe) ou s'adressent mal à lui (Emma)
• Mari d’Emma, qu’il aime profondément. A la mort de sa femme, il ne ressentira qu’un profond vide. Charles, personnage grotesque, a pourtant un aspect dramatique : celui d'aimer profondément, et de ne pas pouvoir être aimé en retour.
• Père de Berthe : qu’il adore. Emma, au contraire, n'a que peu de considération pour sa fille : lorsqu'elle projette de s'enfuir avec Rodolphe, elle oublie même de l'inclure dans ses plans.
• Charles Bovary a perdu son père, mais il est très proche de sa mère. Celle-ci lui rend d'ailleurs plusieurs fois visite, et rentre en conflit avec Emma : par exemple, elle pense notamment que sa femme ne devrait pas être autorisée à gérer les dépenses du foyer.
• Il se considère comme l'ami de Homais, son voisin l'apothicaire. Homais, lui, fréquente surtout Charles car il est en quête de reconnaissance sociale : lorsque Charles perd cette reconnaissance sociale (par exemple, après l'opération ratée du pied bot d'Hippolyte, ou après la mort d'Emma, lorsque Charles se retrouve couvert de dettes), Homais se détourne de lui. Charles, grand benêt, ne lui en tient pas rigueur.

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