Candide de Voltaire

Compte rendu sur Candide de Voltaire

Présentation

François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français. Il a écrit des livres tel que Candide, l'Ingénu, traité sur la tolérance...

C'est un grand écrivain qui a marqué le 18e siècle en faisant aussi partie des lumières.

Ce conte est basé, comme le signale son nom, sur le personnage principal qui se nomme Candide. Le lecteur est le spectateur de l'évolution de la réflexion de Candide. Tout au long de ce roman, qui est un conte philosophique, Voltaire critique implicitement l'optimisme, la Religion et ses représentants. En effet, le lecteur attentif remarque que Voltaire crée un affrontement entre l'optimisme, qui est personnifie par Pangloss, et le pessimisme, qui est incarné par Martin ; l'un ne pouvant pas prévaloir sur l'autre.

Mon avis :

J'ai bien aimé Candide car le livre mélange à la fois la critique et la moquerie avec de l'humour noir. Voltaire y dresse l'inventaire des maux humains avec les guerres (bulgares), les catastrophes naturelles avec le tremblement de terre de Lisbonne qui l'avait tant touché. Le livre dénonce aussi l’esclavage, le viol et les vols que subissent beaucoup de femmes (Cunégonde, la vieille dame, ...)

Candide, c'est aussi une pensée philosophique qui critique les visions optimistes sur l'homme et la Providence. Car c'est surtout, la religion qui semble s'attirer les foudres du philosophe : l'inquisition avec ses procès et ses exécutions expéditives comme la subit Pangloss, la colonisation de l'Amérique du Sud par les chrétiens et l'esclavage.

Mais le livre a eu du mal à me happer au début, à cause de l'utilisation peu ou plus employés de mots de notre époque. Il y'a aussi le fait de la rapidité des événements qui s'enchaînent. En tant que lecteur j’ai eu peine à suivre et comprendre entièrement le récit qui devient fort complexe.

Mais heureusement, Voltaire a su mettre de l'humour noir dans ce récit avec des répétions de situations malchanceuses pour les personnages, ce qui rend la situation comique.

L’autre qualité de ce livre est le fait que grâce aux retournements de situations intempestive et l'aventure de plus en plus rocambolesque, il est impossible de deviner la suite des péripéties de Candide. Cela permet de toujours garantir une part de doute et de suspens.

Mon passage préféré dans le livre se situe dans le chapitre 5 : c’est le moment où Candide arrive au Portugal avec Pangloss. On y découvre toute l’ironie du livre avec Pangloss qui se fait pendre sans aucune raison et le retour de Cunégonde qui vient le sauver.

Je trouve le moment assez ironique car encore une fois, Candide, perd encore tout ce qu’il possède. Dans cet extrait il y a aussi une critique de la religion et des inquisitions à tout va.

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