Biographie d'Antoine François Prévost
Dissertation : Biographie d'Antoine François Prévost. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MARIEGAB • 5 Mai 2014 • 374 Mots (2 Pages) • 827 Vues
Biographie de Antoine François Prévost
Antoine-François Prévost d’Exiles naît en 1697 à Hesdin (11 rue Daniel-Lereuil), aux limites de l’Artois et de la Picardie. Il prend vite goût aux lectures poétiques et romanesques. Il a 14 ans lorsque meurt sa mère.
Son père l’envoie étudier chez les jésuites. Mais, sans doute suite à des peines de cœur, le voilà qui s’engage dans les armées du roi. En 1713, on suppose que la paix le renvoie étudier chez les jésuites.
En 1719, c’est l’épisode Manon. Pour s’en remettre, il veut donner sa vie aux jésuites... qui la refusent. Mais les moines bénédictins l’acceptent (dans l’abbaye de Saint-Wandrille, près de Rouen). En 1726, il devient abbé. Il prêche à Évreux puis est chargé, à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris, de mener des travaux historiques. Fin 1728, Prévost s’enfuit en Angleterre, après la parution des quatre premiers tomes de ses Mémoires d’un homme de qualité. C’en est a priori fini de ses relations avec les bénédictins.
Après de multiples aventures et voyages plus ou moins forcés -mais toujours brûlé par le feu de l’écriture (Manon Lescaut provoque le scandale et rencontre le succès en 1733)-, il obtient en 1734 le pardon du pape et des bénédictins. En 1736, il est aumônier du prince de Conti, qui l’héberge rue Guénégaud. Il continue d’écrire (des récits, des traductions, des travaux historiques) et ajoute 'd’Exiles' à son patronyme.
Il s’installe en 1746 dans ce qui est à l’époque le village de Chaillot (dans ce même village où Manon et Des Grieux vivent dans le roman).
En 1754, chargé par le prince de Conti d’écrire l’histoire de la maison de Condé et de Conti, il emménage à Saint-Firmin dans l’Oise, près des archives de Chantilly. L’abbé meurt d’une attaque d’apoplexie le 25 novembre 1763 à Courteuil, à quelques centaines de mètres de Saint-Firmin. À Courteuil, en haut de la rue qui longe l’église, une croix marque l’emplacement. Un peu plus loin, place des Marronniers à Saint-Nicolas d’Acy, une grille mène vers les vestiges d’un prieuré où il est enterré (la propriété est privée). À Saint-Firmin, sa maison se trouve en contrebas de l’église, près de la sortie du village vers Senlis. Son nom est encore gravé dans la pierre du portail d’entrée.
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