Analyse d'un extrait Des Misérables de Victor Hugo: Le Personnage De Fantine
Documents Gratuits : Analyse d'un extrait Des Misérables de Victor Hugo: Le Personnage De Fantine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar khraven • 31 Octobre 2014 • 680 Mots (3 Pages) • 3 562 Vues
Nous allons voir dans cet axe, une dénonciation inoubliable de la misère par Victor Hugo. Cela passera par une évocation des misérables, L’utilisation du motif des dents et pour finir l’éloge d’une misérable. Dans ce texte, les misérables sont très largement évoqués. Premièrement, le discourt direct présent dans le récit est un appel au langage des personnes de la basse société, «Qu’est-ce que c’est que ça » (l.14), « Qu’en voilà une » (l.20), « Ou ça vous prend-il ? » (l.50). Il permet au lecteur de se plonger dans le contexte du livre et d’être donc plus proche des protagonistes cela rend aussi le récit plus réel. Dans cette société, la vie des gens pauvres donc des misérables tournent bien souvent autour de l’argent afin de pouvoir survivre. Nous pouvons donc relever dans ce texte le réseau lexical de l’argent : « napoléon d’or » (l.13, 19, 37,81) ; « quarante francs » (l.38 et 39) ; « fortune » (l.82-83). Victor Hugo évoque la misère aussi dans les conditions de vie et de travaille des personnages. Il nous offre ici une approche réaliste des vies pouvant être menées à l’époque par les pauvres gens. Il y a dans le texte une approche sur la vie de tous les jours « se mirent à son ouvrage » (l.40), « elles travaillaient toujours ensembles » (l.61-62) ; « n’allumaient qu’une chandelle pour deux » (l.63) puis une approche de la maladie et de la mort « fièvre miliaire » (l.45) ; « Est-ce qu’on en meurt ?» (.54) ; Mon enfant ne mourra pas » (l.78). Tout ce qui a été cité plus haut met approche le lecteur de la vie de Fantine et le rend plus sensible aux déboires qu’elle pourra subir. Victor Hugo utilise dans son texte utilise l’exemple des dents de Fantine pour montrer l’atteinte à l’intégrité du corps bien souvent dernier recours des Misérables pour survivre. Nous pouvons donc relever le réseau lexicale des dents : « dentiste » (l.4) ; « râteliers » (l.5) ; « arracheur de dents » (l.10) ; « dents » (l.11) ; « palettes » (l.12, 14, 16) ; « professeur dentiste » (l.16) ; « édentée »(.19) ; « dents de devant » (l.17, 30). Ceci est donc bien une annonce de l’atteinte à l’intégrité du corps de Fantine. L’évocation de la « vielle édentée » (l.19) n’est pas sans rappeler le tragique destin de l’héroïne, elle est vouée à tout perdre même ses dents. Mais le pire est à venir car avec une des dernières évocations à de la perte d’intégrité du corps de Fantine, « sa tête sans cheveux » (l.73-74) Victor Hugo montre qu’elle n’a plus rien à vendre et annonce donc la pire atteinte possible à une femme, la prostitution. Dorénavant Fantine devra se prostitué si elle veut subvenir aux besoins de son enfant… Hugo nous dépeins le portrait d’une véritable héroïne capable de tout pour le bien être de son enfant. Il nous en donne l’exemple quand Fantine va lire la lettre que lui ont adressé les Thénardier puis après une ultime relecture s’en vas vendre son corps « on la vit qui se dirigeait du côté de la rue de Paris ou sont les auberges » (l.58-59). Ce qui rend ce personnage d’autant plus héroïque c’est sa manière de réagir après le drame qu’elle a vécue… Là où beaucoup auraient été atterré, ce personnage est heureux, elle ne se plaint pas. « Je n’ai rien » (l.77) ; « Au contraire. Mon enfant ne mourra pas » (l.78) ; « Je
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