Albert Camus - biographie
Commentaire de texte : Albert Camus - biographie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nrka14 • 15 Novembre 2012 • Commentaire de texte • 1 409 Mots (6 Pages) • 2 068 Vues
Albert Camus est un écrivain Français majeur du XXème siècle, né en Algérie française, en 1913 et il est mort en France en 1960 dans un accident de voiture. Il a obtenu un Prix Nobel de la littérature en 1957. Cet homme a écrit de nombreuses œuvres comme La Peste (1947), L’homme révolté(1951), La chute(1956) et l’œuvre dont nous allons étudier l’incipit, L’étranger(1942). Dans ce roman, Camus met en scène Meursault qui lui même raconte le récit de sa vie. Dans l’incipit de ce roman Meursault raconte la nouvelle de la mort de sa mère et les préparatifs de son départ pour la veillée funèbre et l'enterrement. En quoi cet incipit est différent des autres ? Pour étudier ce texte nous allons d’abord que cet incipit est peu traditionnel et ensuite nous allons travailler sur un personnage principal original.
Dans ce début de texte, nous observons que l’histoire ce passe dans un cadre-spatio-temporelle inconnu car ce roman commence par « Aujourd’hui, maman est morte. » p.1 alors on ne connait rien des moments antérieur au texte, c’est comme si on prend un livre au milieu de l’histoire, on ne sait pas le passé, il est flou. Dans ce texte il n’y a pas vraiment d’avant, par exemple on annonce la mort de sa mère mais on ne sait pas de quoi elle est morte « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » p1, Par ailleurs lui non plus ne le sait pas. Dans ce cadre, on remarque aussi que l’évolution du texte ce fait jour par jour, l’avenir va jusqu'à demain voir après-demain « Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir » p.1, l’avenir est très limité dans cet incipit. Lorsque l’on lit le texte on a un sentiment de quasi-simultanée de la narration et de son contenu. Meursault énumère les fait les uns après les autres on a l’impression de lire un journal, mais c’est un récit chronologique. Le cadre-spatio-temporelle est également incertain, qu’il ce trouve à Alger puisque dans le texte il dit « à quatre-vingts kilomètres d’Alger » p.1, on remarque aussi que Meursault ne parle d’aucun paysages, il est effacé. Cela nous donne l’impression d’avancer toujours tout droit, tout est imprécis, on voyage sur une ligne géométrique. Dans ce texte, il ne fait que de raconter, il y a très peu de dialogue, ce n’est que de la narration. Les personnages de ce début de texte, ne sont pas décrits, aucun d’entre eux. Le patron ne possède pas de portrait physique et moral, il ne fait que dire le mot « patron » pour parler de lui. Celui ci entre dans ce texte lorsque Meursault dit « J’ai demandé deux jours de congé à mon patron » p.1 et ensuite il ne parle plus du portrait si ce n’est pour dire ce qu’il lui a répondue, le patron n’était que de passage. C’est la même chose pour les autres personnages qu’il évoque dans cet incipit, il ne les décrits ni physiquement, ni moralement. Céleste est intégrer au texte par la phrase « J’ai mangé au restaurant chez Céleste.. » p.2 et dans la foulée il parle d’Emmanuel avec la phrase « je monte chez Emmanuel », ensuite il ne parle plus d’eux. Enfaite, on ne sait pas vraiment qui ils sont. On peut dire qu’Albert Camus a écrit sobrement, sans aucun portrait psychologique.
Dans cet incipit, la situation narrative du texte est en focalisation interne. Tout ce que l’on voit dans le récit ce fait par la vision et la conscience Meursault. On constate que le narrateur ne dit que ce que le personnage-témoin voit, donc le narrateur et le personnage se confondent donc Meursault est le narrateur de ce début de roman. Le pronom personnel de la 1ère personne du singulier « je » est sans cesse utilisé au fil du texte, « J’ai demandé » p.1, « Je lui ai » p.1, « J’ai pris l’autobus » p.2, « J’ai cru » p.3 etc. Avec tout ces « Je » on pourrait croire que c’est un discours. On retrouve aussi l’utilisation de « hier », « aujourd’hui », « demain », « après-demain », « pour le moment », ce qui nous situent par rapport à Meursault, alors qu’il aurait pus utiliser les expressions comme
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