ANALYSE DE PRATIQUE PROFFESSIONELLE INFIRMIER

Description de la situation :

Lors de mon quatrième stage en deuxième année en institut de formation en soins infirmiers, une situation m’est arrivée et m’a fait réfléchir. J’effectuais un stage de sept semaines dans un service de chirurgie gynécologique, et cette situation s’est déroulée lors de ma sixième semaine de stage.

Ce service comporte 11 lits en hospitalisation de courte durée et 10 lits en unité de chirurgie ambulatoire. Les patients sont très majoritairement de sexe féminin et peuvent être âgés de 15 à 99 ans et plus. Dans le service, il y a deux infirmières le matin et deux autres l’après-midi, deux aides-soignantes le matin ainsi que deux autres l’après-midi. De plus, il y a une infirmière et une aide-soignante la nuit.

En ce tout début de matinée, je commence le tour avec l’infirmière avec qui je suis en stage pour la journée. Ce n’est que la deuxième fois que je l’accompagne depuis le début de mon stage. Je suis stressée à cette idée car je ne la connais pas bien et je sais qu’elle est assez exigeante. Tour à tour, nous prodiguons des soins aux patientes tout en veillant à ne pas être en retard afin d’accompagner les médecins pour leur visites quotidiennes.

Nous entrons dans la dernière chambre, ou nous devons réaliser plusieurs soins à la patiente. L’infirmière me demande de les réaliser tout en m’observant. Je commence à réaliser le premier soin et demande à l’infirmière si ce que je fais est correct. Elle me répond froidement que je devrais le savoir. Je continue le soin et pendant ce temps-là, l’infirmière me pose plusieurs questions sans vraiment me laisser le temps de répondre. Je commence à paniquer et pleure. Tout à coup, le téléphone du service sonne. Ce sont les médecins qui attendent l’infirmière pour la visite. De là, l’infirmière me dit que nous terminerons plus tard les soins et sors de la chambre en me laissant seule avec la patiente et le chariot. Je me ressaisis, explique à la patiente que nous repasserons dans quelques minutes et range le chariot dans le poste de soin. Je décide d’attendre que l’infirmière finisse la visite avec les médecins pour reprendre mes esprits afin de ne pas montrer aux autres patientes que j’ai pleuré.

La visite se termine et l’infirmière me demande de retourner terminer les soins de la patiente avec elle. Nous entrons dans la chambre et je prépare le matériel afin de réaliser les soins. Pendant que je commence à réaliser le soin, et de nouveau, l’infirmière me repose des questions. De nouveau, je panique et fond en larmes. De là, l’infirmière me prend par le bras et m’ouvre la porte pour que je sorte de la chambre. J’étais envahie par les émotions. Je ressentais de l’incompétence, de la culpabilité, et un manque accablant de professionnalisme.

Je vais me ressaisir dans les toilettes en attendant que l’infirmière termine le soin. Une fois l’infirmière sortie de la chambre de la patiente, je vais lui présenter mes excuses pour mon comportement, qu’elle accepte. Le reste de la matinée fut embarrassante.

Questionnement :

• En quoi les émotions du soignant ont influé sur la prise en soin du patient ?
• Quel comportement adopter en présence d’un patient en cas de situation conflictuelle avec une collègue ?
• Quelles sont les méthodes de gestion des émotions qui peuvent être mise en place dans le cadre du métier d’infirmier ?
• Quelle est l’importance d’une bonne communication entre tuteur et étudiant dans l’apprentissage de ce dernier ?
• Comment établir le niveau d’exigence requis en termes d’autonomie et de connaissance de l’étudiant ?
• Impact des émotions sur l’apprentissage

Analyse :

        Je sais que

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