Écrit d'appropriation sur Bel Ami
Dissertation : Écrit d'appropriation sur Bel Ami. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ferra74 • 2 Octobre 2023 • Dissertation • 464 Mots (2 Pages) • 322 Vues
Écrit d’appropriation
Un dangereux séducteur s’infiltre dans la haute société parisienne.
Le soleil était radieux en ce vingt octobre. Une luminosité éblouissante qui faisait ressortir toute la splendeur de l’église de la Madeleine en ce jour de mariage. Un, qui manque de lumière au contraire, n’est autre que le principal concerné de cet évènement, celui qui l’avait voulu et obtenu par les plus viles manigances. Je vous parle bien de l’illustre « Georges Du Roy de Cantel », ou devrais-je dire, sans artifices volés, Georges Duroy. Le tout Paris avait les yeux rivés sur son personnage, mais laissez-moi vous prouver qu’il ne mérite aucunement cette admiration et cette popularité. Ce Georges Duroy est un charlatant, dont le seul talent, si l’on peut qualifier telle infamie de talent, est de séduire les dames à tour de bras. Cet homme n’est autre qu’un coureur de jupons ridicule, qui s’est infiltré tel le pire des imposteurs, dans les rangs les plus haut placés de la société parisienne.
Je vais à présent vous dévoiler quelques unes des vérités, qui vont certainement vous faire ouvrir un nouvel œil concernant cet individu dangereux. Toutes les informations qui vous seront décrites ici viennent des sources les plus sûres.
Tout d’abord, il a côtoyé une dame de compagnie du nom de Rachel. Rien de bien scandaleux sur ce point, mais cette relation n’était que le commencement d’un enchaînement de séductions perfides. Il s’est ensuite servi des talents d’écrivaine de la femme de son ami, Madame Forestier. Il lui a fait écrire à sa place sa célèbre chronique sur l’Algérie, dont il était d’ailleurs revenu sans le sou, vivant de manière déplorable. Il a par la suite osé s’attribuer le mérite de cette femme pour entrer au journal du riche Monsieur Walter. De fil en aiguille, il s’est rapproché de la fille de son employeur, qui est devenue l’une de ses nombreuses conquêtes, et aujourd'hui, son épouse. Mais il n’aime pas cette pauvre Suzanne Walter, non. Figurez-vous qu’il a une maîtresse, si ce n’est plus d’une, Madame Clotilde de Marelle. Elle loue d’ailleurs un appartement qu’ils disaient « commun » jusqu’alors au 127 de la rue de Constantinople, au rez-de-chaussée. Mais Madame de Marelle, ayant découvert l’ambition de Duroy d’épouser la jeune Suzanne Walter, a décidé à juste titre de garder l’appartement pour elle seule. C’est lors de cette dispute devant la porte de l’appartement que Georges Duroy a commis l’irréparable, en frappant Madame de Marelle, qui l’accusait d’avoir profité de Suzanne Walter pour obtenir sa main.
Il n’y a aucun doute derrière l’intérêt de Georges Duroy pour la fille de Monsieur Walter, ce dernier étant d’une richesse inestimable. Nous vous appelons donc à ne point cautionner cet imposteur, aussi déterminé que malhonnête, et mettre fin à la popularité usurpée de cette horrible crapule.
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