Synthèse de la critique de Rémi Jimenez

Clara

Schlegel

                L’ouvrage de Rémi Jimenez est tiré de sa thèse de doctorat qu’il a soutenu à tours en 2014. Dans cette thèse, l’auteur s’efforce de retracer la vie de Charlotte Guillard une femme brillante qui a consacré sa vie à l’édition. La couverture de son livre met en scène au premier plan Charlotte Guillard dans son atelier d’imprimerie . Elle est représentée dans la lumière alors que tout le reste est sombre et monotone. Elle est entourée de pages et son langage corporel témoigne de son importance au sein de l’atelier.  Afin de retracer sa vie le plus sciemment possible l’auteur va s’intéresser tout autant a ses actes personnels qu’a retracer le contexte social, politique et familial qu’il l’entourait. Afin de rendre compte de cet ouvrage il est important de le diviser en deux parties. Tout d’abord il faudra s’intéresser à l’ouvrage en lui même pour en produire un résumé complet qui permettra d’identifier les idées majeures proposées par cette œuvre. Puis l’on soulignera ces idées évoquer dans ce texte afin de les expliquer. Et enfin on se demandera quel impact peut avoir cette œuvre sur la discipline

        Cet ouvrage est écrit par Rémi Jimenez un maître de conférences spécialisé dans la littérature francaise et anciennes.  A travers ce livre Rémi Jimenez va retracer la vie de Charlotte Guillard.

        Charlotte Guillard est une femme imprimeuse qui a marqué son époque de par la singularité de son histoire. Elle est née dans le Maine dans les années 1480 et est décédée en 1557. Elle née dans une famille bourgeoise et commence son activité professionnelle vers 1507  grâce à son mari Berthold Rembolt qui avait fondé la boutique « soleil d’or ». Cette boutique va peu à peu se consacrer à produire des ouvrages juridique et des pères de l’église. La boutique « le soleil d’or » va compter parmi les plus prestigieuses du XVIe siècle. Cela se démontre notamment par l’aspect très fructueux de leurs productions. En effet entre 1537 et 1557 plus de 181 éditions seront publiées.  De celles ci on peut notamment spécifier la présence d’ouvrages important comme l’Opéra omnia de Sant'Agostino en dix volumes, ou encore l’édition de San Gerolamo.

        Cependant Charlotte Guillard ne travaille pas seule. Elle sera en effet accompagnée  tout au long de sa vie de sa famille. Il y a d’abord eu ses deux maris. Le premier qui l’a initié a l’imprimerie Berthold Rembolt ainsi que le second Claude Chevallon. Puis on constate la création d’une dynastie. Il y a tout d’abord la présence de Guillaume Desboys qui s’est associé à sa tante en 1546, puis ces deux neveux qui a la mort de leur tante et de Guillaume Desboys reprennent l’entreprise. A eux deux ils finiront par posséder 50 % des parts.  En 1582 ils fonderont la célèbre compagnie des imprimeurs de Paris « Compagnie de la Grande Navire ».

De plus on constate que la boutique entretenait un lien étroit avec la théologie. En effet Guillard, afin de produire des impressions des œuvres des pères de l’église, vas faire appel à d’éminents théologiens. De même pour les textes juridiques ou des experts universitaires seront consultés. Tout cela finit par créer un projet que l’on peut associer au fruit d’un travail collectif et d’une intelligence collective.

        Le soleil d’or fonctionnait sur un équilibre intéressant que Rémi Jimenez explique comme « permettant d’ignorer les querelles dogmatiques » . Ce qui, à cette époque est très surprenant car une forte tension existait alors entre les catholiques et les protestants.

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