Sylvain Tesson, Dans les forets de Sibérie
Compte rendu : Sylvain Tesson, Dans les forets de Sibérie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nitrox07 • 6 Mars 2024 • Compte rendu • 1 760 Mots (8 Pages) • 161 Vues
Compte rendu de lecture:
Sylvain Tesson, Dans les forets de Sibérie
I/ Sylvain Tesson est un voyageur et écrivain français né le 26 avril 1972 à Paris. Son premier voyage fut une traversée à vélo du désert central d’Islande en 1991 suivit d’un tour du monde à vélo en 1993-1994. Lors de ces voyages, l’écrivain tient un journal où il prend des notes sur ce qu’il voit, ce qu’il fait et sa vision du monde. Par la suite, il va retranscrire le tout dans un livre. Son premier récit « On a roulé sur la terre » sorti en 1996 suite à son tour du monde à vélo obtient le prix jeune de I’institut national de l'information géographique et forestière.
En 2011 paraissait l’autobiographie « Dans les forêts de Sibérie » cette ouvrage nous raconte l’exil de l’auteur dans une isba de bois sur les bords du lac Baïkal en Russie. L’aventurier vivra 6 mois dans cette nature démesurée au rythme des mois qui s’enchaînent de février à juillet.
II/ Février: le voyage commence en février à Irkoutsk dans un magasin, l’aventurier doit préparer toutes ses provisions pour pouvoir manger pendant 6 mois sans source d’approvisionnement à moins de 150 km et sans moyen de locomotion. Il se rend à sa cabane grâce au camion d’une amie, ils s’engagent sur la glace du lac, car en hiver de lac forme sous -30 une épaisse couche de glace pouvant supporter le poids d’un camion. Arrivé à la cabane, ses amis doivent tout d’abord nettoyer des tas de déchets laissé par l’ancien propriétaire puis ils vont faire de petits travaux pour que Sylvain Tesson soit à son aise durant les 6 mois. L’aventurier nous fait la liste de ce qu’il a apporté : du matériel de survie, tentes, GPS, canne à pêche… De la Vodka en gosse quantité, des cigares, et une soixantaine de livres ; poésie, philosophie, polar, roman, livres illustrés…
Durant tous le mois, il ne peut pas trop sortir à cause du temps glacial dehors, mis à part de petite excursion sur le lac avec des patins et quelques marches sur les hauteurs en raquette la plupart du temps il reste dans sa cabane avec le poêle. Il nomme ce mois «la foret.»
Mars : en mars, le temps s’adoucit la température remonte à -10 degrés, il est donc possible de sortir. Sylvain Tesson va alors en profiter pour aller rendre visite à un ami à lui à 3h de marche de sa cabane, il y va pendant 24h et il rentre chez lui. C’est à ce moment-là que notre aventurier commencera à ressentir l’ennui et le temps. Il se lie toute de même d’amitié avec des mésanges qui seront présente a sa fenêtre durant tout le voyage. Il lit beaucoup et nous fait des critiques de ces lectures. Il s’essayera à la pêche qui ne sera pas concluante au début, mais à force de persévérance, il pêchera son premier poisson à la fin du mois, une ombre tachette de 20 cm. Il nommera ce mois « le temps. »
Avril : le début d’avril est plutôt calme, il pêche et patine beaucoup, car la température s’est adoucie et permet de sortir dehors plus longtemps. Il va également explorer les pics de 700 à 2000m qui se trouvent à proximité. Au milieu du mois, il veut rejoindre une amie Volodia à 6 h de marche sur la glace. Il y est arrivé sans trop de souci dans la journée et passa 2 jours chez son amie. À son retour, il prendra un chemin plus long, mais posera sa tente sur un replat à 1200 mètres d’altitude. Le 20 avril, le journal s’arrête 9 jours, car les autorités l’obligent à rejoindre la civilisation pour avoir une extension de visa.
L’aventurier nous décrit énormément le lac durant ce mois. Des changements sont à observer, à cause de la température grimpante la glace commence à fondre et des failles se créent. Le lac bouge comme s'il était vivant. Un événement important vient frapper Sylvain tesson lors d’une visite chez une amie ayant une portée de chien elle lui laissa 2 chiots de 4 mois, un mâle et une femelle. Il finit fin avril par se demander s'il trouvera du muguet dans la taïga pour le premier mai. Il nommera ce mois « le lac. »
Mai : en plein milieu du printemps les animaux en hibernation se réveillent et la foret se remplit d’insectes, de canards et d’ours. L’auteur décrit beaucoup la vie en cohabitation avec les chiots qui lui portent compagnie alors que ça fait 3 mois qu’il vit seul. Durant ce mois à 2 reprises, les chiens aboient pour prévenir qu’un ours est proche, notre aventurier se balade toujours avec un pistolet au cas où un ours lui tomberais dessus, il est donc rassuré avec ses deux chiens et son pistolet contre la menace de l’ours. Ce mois-ci est aussi rythmé de pêche et de lecture, mais la compagnie d'Aika et Bek les petits chiens rendent heureux l’auteur. La fonte de la glace et de la neige facilite l’exploration, il va même jusqu’à se baigner dans l’eau du lac à 2 degrés. Il nommera ce mois « les bêtes. »
Juin : le début de juin fut calme et apaisant, il est marqué par la visite d’un ami à lui. Les phoques sortent du lac et se prélassent au soleil qui frappe contre les berges, l’écrivain passe du temps à les observer grâce à des jumelles. Le 16 juin, sur le téléphone satellite destiné aux urgences l’auteur reçoit 5 lignes de sa femme qui le quitte. Après cet événement l’auteur écrit moins et nous laisse dans une atmosphère morose. Il évoque même au bout d’un moment le suicide. Les chiens l’aident à ne pas tomber en dépression. Une visite de 2 peintres est prévue pour la fin du mois celle-ci le force à arrêter de broyer du noir et de faire comme si tout allait pour le mieux. Cette rencontre sort notre aventurier de cette mauvaise passe. Il nommera ce mois « les pleurs. »
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