Raymond Queneau, Zazie
Cours : Raymond Queneau, Zazie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gzegzegzeg • 15 Mars 2023 • Cours • 1 337 Mots (6 Pages) • 197 Vues
EXPOSER SUR L’EXTRAIT
Raymond Queneau a écrit Zazie dans le métro en 1959.
Epoque ou Paris est en pleine transformation. Après la 2nd guerre mondiale, ville en reconstitution et en modernisation (arrivé de la télé + diffusion de la culture populaire Américaine en France).
Tout d’Abords, au début du livre, une dame amène sa fille à Paris de la province et la confit à son oncle (elle pense que c’est le meilleur « gardien » possible pour elle) qui l’amène découvrir Paris . Zazie est impatiente de découvrir le métro parisien.
Nous allons donc vous présenter cet extrait. Dans celui-ci, il y a Zazie et Gabriel, dans le métro.
Le début de l’extrait s’ouvre sur une action simple mais importante pour la compréhension de la scène : Gabriel prend la valise de Zazie : « Il saisie la valoche de Zazie ». Cette phrase courte est efficace car elle capte l’attention du lecteur et établi une relation entre les 2 personnages.
Dès le début, R.Q tourne son énoncé introduisant des dialogues en dérision :
ex : Gabriel hausse les épaules, il ne dit rien. Il saisit la valoche de Zazie :
« Maintenant, il dit quelque chose «
- En route, qu’il dit »
Cette phrase introduit le 2eme dialogue de cet extrait ainsi que entre eux deux.
La mention de la phrase « Quelque chose » crée un sentiment de mystère qui laisse le lecteur se demander ce que Gabriel va dire.
R.Q écrit « quelque chose » et juste 2 phrases auparavant « rien » ces deux termes s’oppose donc et ne porte pas un grand intérêt a la compréhension. Il écrit que Gabriel ne dit rien et, la ligne juste en dessous, il met qu’il dit quelque chose. Ces deux phrases ont un fort contraste. Le contraste se situe donc entre l’action silencieuse et potentiellement ambiguë de Gabriel dans la première phrase(il ne dit rien mais fait l’action de saisir la valise de Zazie) et sa declaration explicite dans la deuxième phrase (En route qu’il dit)
« Et il fonce […] Zazie galope derrière »
Cette phrase décrit l’action de Gabriel qui se précipite vers la sortie en bousculant tout sur son passage, donnant une impression de précipitation et de désorganisation.
La phrase : « Zazie galope derrière » souligne la rapidité avec laquelle les événements se déroulent et la difficulté de Zazie à le suivre. R.Q utilise le verbe galoper qui signifie un mouvement très rapide mais qui est normalement utiliser pour parler des chevaux.
Gabriel semble être un personnage efficace et pragmatique alors que Zazie impulsif et impatient.
De plus, dans ce passage, il y a une allitération de « po » et « to » qui créé un effet de vitesse.
- « Tonton, qu’elle crie, on prend le métro »
- « Non »
Le deuxième dialogue montre que Zazie a une idée en tête et qu’elle est impatient de la partager ;
« moi ce que j’aurai voulu c’est aller dans le métro » (après, p13). Gabriel répond simplement par un « Non » qui laisse entendre qu’il y a une problème.
- « Comment ça non ? »
« Elle s’est arrêter […] à expliquer »
Cette série de phrase montre la réaction de Zazie à la réponse de Gabriel, qui la prend par surprise.
La description de l’arrêt de Zazie montre que les personnages vont discuter.
- « Bin oui » : non, aujourd’hui, pas moyen . Ya grève »
Gabriel explique la raison pour laquelle ils ne peuvent pas prendre le métro : une grève est en cours.
La formulation « Bin oui : non » souligne la complicité de la situation.
- « Ya grève »
- « Bin oui ; Ya grève […] tout travail ».
En 3 ligne, dans le texte, il utilise 3 fois « y a grève » qui insiste sur celle-ci qui les perturbes
Toutes ces explications souligne que la cause est bien la grève.Ainsi que l’importance du métro pour les parisiens car c’est leurs moyens de transport quotidien R .Q utilise un adverbe qualifié comme un adjectif en décrivant le métro de Paris de « éminemment parisien », ce qui suggère que le métro est un symbole important de la ville. A l’époque, le métro fut un symbole de modernité (créé en 1900 environ mais plus fréquent après).
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