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Molière, Le Tartuffe ou l’imposteur, 1669n acte IV, scène 10

Analyse sectorielle : Molière, Le Tartuffe ou l’imposteur, 1669n acte IV, scène 10. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2023  •  Analyse sectorielle  •  657 Mots (3 Pages)  •  218 Vues

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Texte Bac VI

Acte IV, scène X

Le Tartuffe ou l’imposteur, Molière, 1669

Explication linéaire:

        Le passage commence par un «mais», qui s’oppose à la demande de preuve d’amour par Tartuffe. Cela lance une argumentation; Comment tromper son mari sans offenser le ciel ? C’est logique car comment un dévot peut parler comme ça «sans offenser le ciel dont toujours vous parler ?». Immédiatement, sa réponse contient une tournure restrictive «ne...que». Il continue de faire le faux dévot, en utilisant du vocabulaire religieux mais à des fins personnelles. C’est d’ailleurs la première fois où Elmire l’entend parlé comme ça, d’où l’exclamative. On passe ensuite de l’offense au comique ((de)ridicule). Puis ensuite à un «Je» supérieur, Tartuffe se place donc en directeur non pas de conscience mais de débauche en utilisant une logique de concession. La casuistique est une partie de la théorie moral, et qui permet d’adapter la dogmes aux circonstances.

        Il y a un comique de mot avec Elmire qui dit «je suis au supplice» qui est éclairé par le réplique «jus de réglisse», car c’est aussi un message pour son mari, c’est fort car elle est malmené. Ensuite «Oui, c’est plus qu’on ne peut dire». En faite c’est la situation global qui est fâcheuse, le fait qu’Orgon ne bouge pas. Ici Tartuffe le trompeur devient trompé, car ici chacun des messages d’Elmire à ont un double sens, car Elmire essaie de se sortir de son stratagème où elle essaie de montrer l’évidence à son mari.

        On a ensuite Tartuffe qui va tenté de détruire le scrupule d’Elmire avec le mot «secret», ce qui donne lieu à un hiatus entre la réalité et le mensonge. On rappel que scrupule en latin signifie «petit cailloux dans la sandale». Dans sa prise de parole concernant le ciel, Tartuffe se fiche de se qu’elle dit et réplique au ciel sur le monde: «qu’il faut plaire au monde» par des moyens détournés, que le regard de Dieu importe peu, tant que le monde en voyant cela ou non, ne fasse pas de scandale. Il est ici devenu un maître en hypocrisie, et non plus en dogmatique. Il a la religion de la mondanité «ce n’est pas pécher que pécher en silence». Il commence par argumenter sur le ciel, puis ensuite sur le monde. Elle n’as plus d’argument à opposé à Tartuffe, elle est obligé de «s’y résoudre», donc pas de plein gré. Elle fait comme si l’argumentation avait marché, mais le fait à reculons, c’est une destiné tragique. Il y a beaucoup de tournures injonctives: deux énonciation théâtrale: «» «». Elle change aussi sa manière de parlé à Tartuffe, au début seulement à la deuxième personne du pluriel «vous», puis ensuite à la troisième personne du singulier «on» car elle inclut Orgon quand elle parle, c’est donc une preuve de la double énonciation.

        Cette obstination renvoi au passage en amont dans la pièce, où Orgon veut déshériter son fils, mais on veut des témoins revoir le passage c’est pas claire. A l’origine de la violence de Tartuffe, il y a le stratagème de départ, et la violence de base su père, dans un contexte où le mari ne sort pas, tant qu’il reste caché, sa femme est dans la crainte: «qui me force». Si elle en est là ce n’est pas de sa faute.

        Il y a une dernière tentative d’echapper au prédateur, puis Tartuffe se moque d’Orguon, ce qui est comique car ce dernier est sous la table.

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