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Michel Strogoff, 1874, Jules Vernes

Commentaire de texte : Michel Strogoff, 1874, Jules Vernes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Janvier 2024  •  Commentaire de texte  •  1 163 Mots (5 Pages)  •  406 Vues

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Michel Strogoff 1874 Jules Vernes

amorce: (Jules Vernes auteur français de romans et nouvelles populaires, auteur de 20000 lieues sous les mers, le tour du monde en 80 jours et voyage au centre de la Terre)

PB: Comment cette scène spectaculaire a-t-elle pour but de combler les attentes des lecteurs

L1 à 6:

Le duel entre Michel strogoff et Ivan Ogareff va présenter une intensité visuelle frappante grâce à l’alternance des moments d’immobilités et d’actions, l’extrait commence ainsi par un moment d’immobilité et le narrateur limite dans un premier temps la perception de la scène au point de vue interne de Nadia qui est une spectatrice impuissante ce qui contribue à accroître le suspens “Nadia, épouvantée et confiante”L1. Les verbes de perception (la vue) traduisent les effets de pétrification “Nadia contemplait” L1.

Le narrateur met d’ors et déjà le caractère hors du commun de Michel Strogoff à travers l’admiration de Nadia “sorte d’admiration” L2 mais aussi en soulignant que le héros semble dépasser sa condition d’homme comme protégé par une force divine “par quelle grâce du ciel” L5 et 6.

La force visuelle du duel est accentuée par des effets de gros plan “son couteau siberien” L4. On note aussi le recours ponctuel au point de vue omniscient puisque le narrateur intervient pour souligner le caractère dramatique de cette scène, “cette scène terrible” L2, “c’est vrai” L5.

L7 à 14:

Par la suite, c'est à travers le regard de Ogaref que le spectateur vit le combat. “il épiait avec une anxiété visible” L9 “Il avait cherché des yeux” L13. Le narrateur adopte donc ce point de vue de Ogaref pour mettre en évidence sa stupéfaction et donne accès à ses pensées par le biai du discours indirect L10 à 12 “disait-il” L11, puis du discours indirecte libre L14 “qui donc le retenait d’en finir ?” L14. Mais Strogoff part des coups “sans presque bouger” L7, frappé d’une immobilité qui “glace son adversaire” L12 13. La périphrase sur son adversaire “étrange adversaire” L9 10 qui désigne Strogoff accentue son mystère (comment il part les coups si il est aveugle), le héros semble donc encore dépasser sa condition d'homme “calme surhumain” L10.

L15 à 20:

Les personnages sont donc dans l’expectative (l’attente) avant la brusque accélération du rythme de l’action déclenchée par Ogareff “enfin il fit un bond et porta un coup de son épée” L15 16. L’adverbe temporel “enfin” met en relief cette rupture de rythme. Par ailleurs on remarque que Strogoff combat un ennemi redoutable et rusé puisqu'il prépare ses coups et cherche la faiblesse de Strogoff “Il l’avait trouvée !” L14, la détermination de Strogoff quant à elle tient toujours à son calme remarquable, ici avec l’adverbe “froidement” L18.

L21 à 29:

C'est toujours à travers le regard d'Ogareff que le spectateur vit le combat (« arrêta ses regards épouvantés » - L26) et observe les yeux de Strogoff (« les yeux grands ouverts [...] une sorte d'effroyable fascination » - L25-26).

Le narrateur continue d'accentuer la force visuelle du duel en proposant des gros plans sur « les yeux tout grands ouverts de l'aveugle » (L26-27), sur « la sueur glacée [qui] coulait du front d'Ivan Ogareff » (L21), et sur les armes (« large couteau » L23).

La force de l'ennemi de Michel Strogoff est à nouveau mise en évidence, ici par l'expression « fou de rage » (L25) qui témoigne de sa puissance. Sa vitalité, également,

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