Le réalisme

Mouvements littéraires

Le réalisme né lorsque les républicains se font broyés par le second empire de napoléon III. Ce mot apparait autour de 1850, c’est un terme péjoratif. Être un réaliste, c’est méprisable. Ceux qui rejettent le réalisme sont essentiellement des conservateurs. Ils rejettent ce qui est nouveau comme tout conservateurs de l’époque. Ils décrivent la vie des ouvriers, des classes populaires, ce qui ne plait pas au conservateurs car ce n’est pas beau. Ils cassent cet image de l’art qui doit produire et décrire du beau. Ils vont s’intéresser aux réalités basses et vulgaires dans le but de les restituer de la manière la plus réaliste possible.

Dans le classicisme et dans le romantisme, on idéalise la réalité et la vie. Les réalistes montrent le réel tel qu’il est sans l’améliorer et sans l’idéaliser. On le trouve essentiellement dans le roman et dans la peinture. Les auteurs réalistes (Flaubert, Balzac, Zola, Maupassant, Stendhal et Hugo qui deviennent réalistes..) ont des points communs notamment le fait d’évoluer dans une société avec une grande mutation notamment industrielle. Ils sont témoins de cette mutation. Les villes changent, se peuplent, c’est le début du capitalisme. Le deuxième point commun est leur manière de travailler. Les auteurs réalistes se documentent, car ils veulent comprendre les milieux qu’ils vont décrire, ils vont lire mais également aller sur le terrain. Le but de leurs oeuvres est de faire vrai, pour ce faire, il faut rentrer dans le coeur de ce que l’on décrit pour provoquer cet effet de réel.

Ils ‘appuient sur des faits ordinaires, et s’inspirent parfois de faits très réel. L’autre point commun sont les personnages. Leurs personnages ont une identité psychologique et sociale très précise. On sait tout d’eux, lorsqu’ils arrivent dans le roman, on nous explique qui ils sont d’où viennent-ils etc. On s’attarde sur leurs conditions matérielles. Leurs corps, maisons, richesses, vêtements. Dans les techniques narratives on retrouve les mêmes d’un auteur à un autre : on raconte à la troisième personne, et dans l’extreme majorité des cas le temps utilisé est le passé. Le narrateur se fait oublier. Le narrateur ne donne jamais son avis, le but étant de montrer une réalité sans jugement. C’est la narration qui nous invite à prendre tel ou tel camp car la narration est objective. L’auteur est complètement effacé de son oeuvre.

Beaucoup d’oeuvres réalistes vont être très choquantes et taxés d’immoralité. Dans le réalisme, il y a un autre mouvement qui est intégré : le naturalisme. C’est la même dynamique que le réalisme sauf que c’est poussé à l’extreme. Les naturalistes vont se documenter sur le mieux qu’ils étudient mais également sur les ouvrages de sciences ils envisagent la littérature comme une nouvelle science de la vie. Dans les naturalistes, on peut placer ZOLA et MAUPASSANT.

Les naturalistes vont s’intéresser à la psychologie. Ce qui va intéresser Zola, c’est le principe d’hérédité. Zola écrit les rougons-macquard qui est une saga en 20 romans racontant l’histoire d’une famille. Elle illustre ce principe d’hérédité qui fascine Zola. À l’origine, il y a une femme du nom de Tante Dide qui a deux hommes dans sa vie. À partir

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