La révolt des domestiques dans les Bonnes de Jean Genet
Commentaire de texte : La révolt des domestiques dans les Bonnes de Jean Genet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ahmed al hasso • 21 Avril 2024 • Commentaire de texte • 995 Mots (4 Pages) • 112 Vues
Depuis l'Antiquité, la relation maître-valet demeure une toile littéraire riche en tensions, réflexions sur le pouvoir et subtilités psychologiques.
Les Bonnes de Jean Genet, écrivain, poète et dramaturge français du XXe siècle, se distingue par son exploration des thèmes de la perversion, du mal, de l'homosexualité et de l'érotisme. Rédigée en 1947 après la sortie de prison de l'auteur, la pièce met en scène la vie de deux sœurs, Claire, la cadette, et Solange, l'aînée, occupant le rôle de bonnes au service d'une femme fortunée, dénommée Madame. Cette œuvre s'articule autour des relations ambiguës entre les bonnes et leur employeuse. Profitant des absences de Madame, les deux bonnes s'adonnent à des jeux de rôles où l'une incarne Madame tandis que l'autre endosse le rôle d'une des deux bonnes, caricaturant ainsi des scènes de leur quotidien avec Madame.
Nous nous demanderons comment cet extrait des Bonnes de Jean Genet met en scène la tension entre la révolte des domestiques et la domination de leur maîtresse, tout en explorant les thèmes de la haine, de la rébellion et de la quête de liberté et cest pourquoi nous pourrons tout d’abord nous intéresser a la dynamique de la revolte des domestique puis explorer les themes de la haine de la rebellion et la quête de liberté.
Axe 1 : La dynamique de la révolte des domestiques
- Sous-partie 1 : L'expression de la haine
- Les propos véhéments de Claire envers les domestiques.
- Les métaphores dégradantes soulignant l'aversion totale.
- Sous-partie 2 : La quête de rébellion de Solange
- Le mouvement symbolique de Solange vers la fenêtre comme acte de révolte.
- La volonté de s'élever au-delà de la condition de domestique.
- Sous-partie 3 : La confrontation physique
- L'étranglement de Claire par Solange comme point culminant de la révolte.
- La violence comme moyen de rompre avec la domination.
- La réalisation tragique que la quête de liberté peut conduire à la mort.
Axe 1 : La dynamique de la révolte des domestiques
Sous-partie 1 : L'expression de la haine
Dans cet extrait des "Bonnes", Claire déverse une haine véhémente envers les domestiques, marquant ses propos par des expressions fortes telles que "Je hais" et "Je vous vomis". Les termes cinglants tels que "espèce odieuse et vile" soulignent son aversion totale envers cette classe sociale, créant ainsi une atmosphère de rejet radical.
Texte à citer :
"Je hais les domestiques. J’en hais l’espèce odieuse et vile... Moi, je vous vomis."
Sous-partie 2 : La quête de rébellion de Solange
Le déplacement symbolique de Solange vers la fenêtre incarne sa révolte intérieure, illustrant son désir profond de transcender sa condition de domestique. L'exaltation ressentie par le vent renforce cette image de liberté imminente, mettant en lumière son aspiration passionnée à se libérer.
Texte à citer :
"J’espère bien. Il fait bon. Le vent m’exalte!"
Conclusion partielle : Cette première partie dévoile une dynamique explosive où la haine intense de Claire se confronte à la rébellion naissante de Solange. Ces tensions créent un climat propice à la rupture des chaînes qui entravent les bonnes.
Transition : Explorons désormais comment cette révolte prend une tournure physique, s'exprimant par une confrontation violente entre les protagonistes.
Sous-partie 3 : La confrontation physique
La scène poignante de l'étranglement de Claire par Solange atteint un paroxysme dramatique, symbolisant le sommet de la révolte. Cette violence extrême devient le moyen radical pour les bonnes de rompre avec la domination imposée, accentuant le caractère radical de leur quête de liberté.
Texte à citer :
"Enfin ! Madame est morte ! étendue sur le linoléum … étranglée par les gants de la vaisselle."
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