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La condition du poète dans l'Abatros

Commentaire de texte : La condition du poète dans l'Abatros. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2025  •  Commentaire de texte  •  1 764 Mots (8 Pages)  •  7 Vues

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Analyse linéaire n9 :

« L’albatros » qui est un oiseau assimilé au poète est à l’ouverture du recueil (poème qui début du recueil). En effet, il est situé après un poème intitulé « bénédiction » et avant « élévation », ainsi Baudelaire marque sa volonté d’évoquer la nature double du poète dès le début. L’albatros (l’animal cette fois), au milieu des hommes est moqué et maltraité. Ce n’est qu’après 3 quatrains d’alexandrins à rimes croisées que le dernier quatrain - identiquement constitué - révèle l’allégorie. L’albatros représente l’idée de « poète » et au delà du poète elle représente l’artiste.

—> comment Baudelaire évoque-t-il sa condition d’homme et de poète ?

Mouvements :

I) (= 1ère strophe) la description de l’oiseau dans les airs

II) (= strophes 2 et 3) la description de l’oiseau sur terre

III) (= strophe 4) la figure du poète à travers l’albatros

* Le titre de ce poème, “l’albatros” est un mot qui déjà on retrouve une opposition/dualité/rivalité : mot qui est composé de “alba” qui en latin veut dire blanc et “ater” qui en latin veut dire sombre. On a donc déjà dès le titre une idée d’opposition. Le choix de cet oiseau peut être mis en lien avec les souvenirs du voyage de Baudelaire à l’île Maurice en 1841. Le titre est composé de “l’” et “albatros” soit un article défini + un nom. La première strophe est formée d’une longue phrase, c’est une seule et même phrase de “souvent” (v.1) à “gouffres amers” (v.4). C’est une longue phrase mime la grandeur et la majesté de l’oiseau qu’est l’albatros, ce qui fait que la phrase est longue est les compléments circonstanciels avec “souvent” par exemple, “pour s’amuser” etc. Ils allongent la phrase dès le début du premier vers. Il y a aussi des expansions du nom comme “vastes” (adjectif), “équipage” (complément du nom), “qui suivent” (subordonnée relative) et “glissant (participe présent). L’allitération en “v” souVent Vaste Voyage naVire… peut aussi mimer le vol de l’oiseau au dessus des Hommes, elle évoquer son vol dans les airs. Aussi l’assonance en “an” souvENT, glissANT, indolENT peut évoquer la beauté de l’oiseau, gracieux dans les airs. Souvent étant d’ailleurs un adverbe de fréquence qui démontre l’habitude. De fait ce qui va suivre dans le poème n’est pas quelque chose de singulier ; c’est fréquent. D’ailleurs dans cette 1ère strophe, le présent peut avoir valeur d’habitude. “Pour s’amuser” est un complément circonstanciel torture but qui indique un jeu pour les marins mais une torture de l’animal vu ce qu’il va suivre. L’albatros du titre au singulier se transforme au pluriel au vers 2. Les hommes d’équipages vers 1 est une périphrase désignant les marins. Ils ne sont pas désignés directement comme larbins, sans doute pour faire apparaître le substantif homme qui est un terme qui peut être renvoyé à la société. Le verbe “prennent” est un euphémisme pour dire qu’ils capturent des albatros ; ce verbe évoque la violence en réalité. “Vastes oiseaux des mers” = albatros, ce GN est intéressant : l’adjectif vastes est appliqué à oiseaux mais il conviendrait aussi pour “mers” ; c’est une figure de style que l’on appelle “l’hypallage” (= appliquer une expansion du nom à un autre nom que celui prévu initialement). Du vers 1 au 2 on voit un enjambement ; rappelle la grandeur de l’oiseau. Le vers 3, entamer par la subordonnée relative lui suivent”, indolent voulant dire nonchalant (=manque de vivacité) met en exergue que ces oiseaux sont inoffensifs. Indolent qualifie le terme compagnon, un terme aussi bienveillant qui amène connote l’innocence de ces oiseaux. Innocent étymologiquement veut dire “qui ne cherche pas à nuire” contrairement aux marins qui ne sont pas innocents face aux oiseaux dans leur comportement. Au vers 4, “navire glissant” idée de mouvement et le moyen pour les hommes de conquérir le territoire maritime, “lee gouffres amers” = connotation négative qui exprime une idée de danger et une sorte de prolepse qui va indiquer l’enfer que vont vivre les oiseaux. Ces gouffres rappellent aussi la dangerosité de l’océan pour les hommes sur les navires ou les albatros ne sont pas encore.

* Dans les strophes 2 et 3, l’oiseau est montré en compagnie des humains à terre ; à peine les ont ils déposés sur les planches (=navire) analogie avec le poète qui va se retrouver parmi les hommes (9n le comprend plus tard). Cet oiseau est maltraité et mal perçu par des marins qui représentent la société. “Ces rois de l’azur…” on retrouve une phrase longue dans cette 2ème strophe qui va évoquer le ridicule de l’oiseau une fois à terre, qui perd progressivement de sa beauté, de sa majesté cela évoque sa maladresse, dont témoignent les adj “maladroit”, ”honteux” au pluriel qui désigne les albatros “ces rois de l’azur”, l’azur étant le bleu du ciel infini. Une perte de la majesté de l’oiseau donc exprimée par la perte des assonance en “an” qu’on a encore dans “planches” et “blanches” mais que l’on a plus après. Au vers 5 on a le cc “à peine” qui va évoquer la rapidité, le peu de temps qu’il faut pour qu’il se mette en ridicule ; de l’oiseau majestueux a ridicule. Il ( le cc) indique la fulgurance du changement. La métonymie “les planches” (v.5) désignant le bateau,

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