L'Albatros, Baudelaire
Commentaire de texte : L'Albatros, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar heloiselouson • 20 Avril 2023 • Commentaire de texte • 370 Mots (2 Pages) • 171 Vues
L’albatros
Strophe 1 : "L'albatros, ce géant des mers, qu'on exécute" La première strophe commence avec une description de l'albatros, un oiseau géant des mers, qui est en train d'être exécuté. Cette phrase d'ouverture crée une image de grandeur et de majesté associée à l'albatros.
"pauvre oiseau, maladroit et honteux" Cependant, dans la même ligne, le ton change brusquement. L'albatros est qualifié de "pauvre oiseau, maladroit et honteux", suggérant une transformation de l'image positive de l'albatros en quelque chose de négatif et d'indigne de compassion.
"qu'on cloue au sol pour l'empêcher de voler !" La strophe se termine par une description de l'albatros cloué au sol pour l'empêcher de voler. Cela souligne la transformation brutale de l'albatros, passant d'un oiseau majestueux dans les airs à une créature impuissante sur terre.
Strophe 2 : "Cet oiseau, que les marins d'un pays maudit" La deuxième strophe commence par une référence aux marins d'un pays maudit, suggérant que ce sont eux qui ont capturé et maltraité l'albatros.
"Ont traîné dans la fange" L'albatros est maintenant décrit comme traîné dans la fange, soulignant son humiliation et sa dégradation.
"Avec un bruit d'ailes en lambeaux" Baudelaire utilise une imagerie auditive pour décrire le bruit des ailes de l'albatros en lambeaux, renforçant ainsi l'image de la souffrance et de la destruction de l'oiseau.
Strophe 3 : "Son ail' traînante" La troisième strophe commence avec une description de l'aile traînante de l'albatros, soulignant sa maladresse et sa vulnérabilité.
"Comme un aviron" L'image de l'aile traînante comparée à un aviron suggère la perte de la fonctionnalité et de la liberté de l'albatros à voler, renforçant ainsi son état de captivité et de déchéance.
"Gracieux comme un cygne" Baudelaire utilise une comparaison avec un cygne pour souligner la beauté et la grâce naturelle de l'albatros, qui contraste fortement avec son état actuel de maladresse et de dégradation.
Strophe 4 : "Il palpite encore" La quatrième strophe commence par une expression de la survie de l'albatros, qui palpite encore malgré son état désolé.
"Mais sa mâle envergure" Baudelaire utilise une description contradictoire de l'albatros en utilisant l'adjectif "mâle" pour qualifier son envergure, suggérant à la fois sa grandeur passée et sa condition actuelle humiliante.
"Ne remue plus" Cependant, l'albatros est maintenant décrit comme ne bougeant plus, renforçant ainsi l'image de sa captivité
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