Baudelaire, L'Albatros

l'Albatros

Charles Baudelaire

• Intro :

Le symbolisme est l'un des plus grand mouvement culturel et littéraire, datant de la première partie du 19ème siècle, qui fut souvent très utilisé par Baudelaire qui en est lui-même le fondateur. Le poème l'Albatros de Charles Baudelaire est extrait de « Spleen et Ideal » du recueil Les Fleurs du Mal en 1859, il raconte l'histoire d'hommes d'équipages cruels envers des albatros. Ce poème est composé de 4 quatrains où les 3 premiers sont opposés au dernier. Après une présentation, il y a finalement une réflexion sur le poète. Il y a la volonté de créer une surprise.

7 Lecture :

Problématique + annonce du plan :

Nous nous demanderons, comment, en cultivant les dissonances et en organisant la rencontre douloureuse et tragique de deux univers, Baudelaire créer son allégorie du poète exilé. En premier lieu, nous verrons les différentes dissonances, puis la rencontre de deux univers, pour finir par l'allégorie du poète.

- Explication linéaire :

Premièrement, nous verrons les dissonances, la première que nous pouvons constater est la dissonance entre le fond et la forme :

Apparence lisse et régulière : 4 strophes de 4 vers chacune = harmonie.

Mais : coupes irrégulières aux v. 3 et 5.

=> Rythme faussé, premières brisures.

• Rimes bancales de la 3e strophe : veule - gueule.

=> Mimétisme : vers boiteux comme l'albatros à terre.

+ Rupture dans la construction syntaxique : chaque strophe = une phrase sauf la 3e qui est une

succession d'exclamatives. Il ne s'agit plus ici d'un souci de construction rigoureuse mais d'une manifestation du désespoir.

Deuxièmement, nous constaterons une dissonance entre la beauté et la vulgarité :

•Paysage maritime = repos, beauté calme, cf. : les albatros sont « indolents ».

Mais : 1e fissure, rime mer / amers => évocation des malheurs liés à cette beauté trompeuse.

•Les compagnons deviennent des prisonniers. Différence entre « qui suivent » et « prennent »,

détournement du mouvement naturel vers la captivité + « souvent » et présent de vérité générale.

+ à « indolents » fait écho « piteusement ».

Opposition entre les dénominations et les attitudes :

- rois / maladroits (V.6)

- voyageurs / veule (V.9)

- piteusement / grandes ailes blanches (V.7)

- beau / laid (V.10)

=> Résumé dans un hémistiche au vers 12 (qui est aussi le vers final de la description de l'oiseau)

: « l'infirme qui volait ».

CONCLUSION P1/ Ces deux types de dissonances montre la souffrance naît donc de la rencontre de deux mondes antithétiques.

Secondement, nous verrons la rencontre de deux univers, avec en premier lieu, l'homme et

l'animal :

• Ne sont pas nommés dans le même vers :

• v. 1

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