Bakhita
Commentaire d'oeuvre : Bakhita. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lnchmpr • 15 Septembre 2023 • Commentaire d'oeuvre • 570 Mots (3 Pages) • 200 Vues
Bakhita est originaire du Soudan. Elle est née en 1869 à Olgossa dans la région du Darfour :
Bakhita veut dire « la chanceuse » c’est son nom d'esclave. Elle a oublié son vrai nom.
Elle représente la force des femmes d'hier et d'aujourd'hui.
Dans les moments difficiles on peut penser à Bakhita qui est un exemple de vie à suivre. Durant toute sa vie elle a été portée par l’espoir qui a été sa force, qui lui a donné du courage. En 1874, alors qu'elle n'a que cinq ans, sa sœur aînée est enlevée par des pillards qui ont aussi saccagé le village, Bakhita a espéré pendant longtemps retrouver sa sœur enlevée. Ainsi en pensant à Bakhita on pense également aux nombreuses autres victimes de l’esclavage. Parfois la vie est dure mais pour certains elle est encore plus dure, avec ce genre d’ouvrage on devrait davantage penser à notre entourage et observer le monde avec recul, sans se recroqueviller sur nos. Cet œuvre pourrait être notre force, notre courage pour surmonter nos problèmes. Nous avons besoin de héros comme Bakhita ! Elle est un exemple à suivre !
Elle a vécu l'esclavage au Soudan dans différentes maisons. . Quand elle arrive en Italie (en 1885), après avoir été achetée par le consul italien au Soudan, elle voit la misère des paysans. Elle les voit littéralement mourir de faim.
En Italie, dans la maison où elle vit elle sauve une petite fille à la naissance, et noue des relations particulières avec cette petite fille capricieuse. Un film sur Bakhita Un film de Giacomo Campiotti relate bien cette relation. Même si dans le film l’histoire n’est pas tout à fait identique au livre. En effet, dans le film la mère de l’enfant est morte et le rôle de la mère est joué par le père. Alors que dans le livre la relation mère enfant et Bakhita est très importante.
A travers le livre la condition de la femme est étudiée sous plusieurs angles :
-le rôle dans l’éducation : cela commence par la relation mère fille nourrice, ici c’est un peu inversé par rapport à l’époque et la condition de la femme noble. La mère allaite l’enfant et la lange…
La mère qui souhaite vivre une relation avec son enfant n’arrive pas à prendre la place de Bakhita qui laisse son cœur parler. Les relations entre Bakhita et l’enfant (Alice ou Mimmina) sont plus sincères.
-le rôle de la femme esclave, qui doit se plier aux volontés des hommes et même le regard de la société sur la mère : p200 « Il y a longtemps que Maria Micheli se fiche de ce que pense d’elle la bourgeoisie »
- la force de cette esclave, qui battue, humiliée reste forte : p202 : « indestructible, comme une survivante »..
-la libération de Bakhita femme esclave qui est affranchie définitivement en devenant religieuse alors que la mère Maria la fait passer pour un bourreau qui abandonne l’enfant. Bakhita doit alors faire un choix, dure pour elle mais raisonnable et venant du cœur. p260
Une fois en Italie, sa rencontre avec Dieu - qu'elle appelle d'abord Allah - a été assez compliquée. Elle se sentait indigne de Lui. Elle avait honte de toutes les offenses qu'elle avait subies. Elle avait la culpabilité des survivants et pourtant elle se sent appelée par Dieu et demande la baptême puis elle prendra le voile.et deviendra Ste Bakhita.
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