Analyse de l'Isolement de Lamartine

Analyse de L’Isolement

Le dix-neuvième siècle est une période de grande instabilité politique occupée principalement par la Révolution française. C’est durant cette époque qu’Alphonse de Lamartine écrit le poème L’Isolement. Ce poème parut dans le recueil Les Méditations poétiques qui parut en 1820. Le poète écrit après la mort de sa femme ce poème sur la solitude et l’isolement qu’il ressent à la suite de l’évènement tragique. La présente analyse portera sur le poème L’Isolement. Il sera question d’analyser les deux thèmes les plus importants du poème, soit le désespoir et l’appel à la mort.

Le premier thème important du poème L’Isolement d’Alphonse de Lamartine est le désespoir.

Tout d’abord, Lamartine répète la conjonction ni deux fois au vers dix-huit. « N’éprouve devant eux ni charme ni transport ». Manifestement, par cette répétition, Lamartine met en évidence qu’il est vraiment désespéré. Lamartine est si désespéré que même tous les beaux paysages devant lui n’évoquent pas le moindre sentiment. La répétition met l’accent sur ce sentiment et fait ressentir au lecteur l’ampleur de l’impact de la perte du poète.

Ensuite, le poète emploie une comparaison dans le vers suivant : « Je contemple la terre ainsi qu’une ombre errante ». Ici, c’est avec cette comparaison que Lamartine se compare à un ombre errante. Le poète se compare à l’ombre pour illustrer qu’il se sent si seul et désespéré, qui se sent comme une ombre, n’ayant aucune émotion et ne laissant aucune trace sur le monde.

Enfin, six vers plus bas, Lamartine énumère des éléments du paysage afin encore d’accentuer son manque d’émotions. « Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, ». De toute évidence, Lamartine utilise cette énumération pour mettre d’avant que, malgré toute la beauté de la nature qui l’entoure, Lamartine ne ressent qu’une émotion simple. Le poète place l’énumération dans la question pour donner plus d’ampleur à celle-ci. La question est utilisée pour, encore une fois, insister sur le désespoir de ce dernier.

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