Quelle forme Ronsard donne-t-il à l'amour?
Commentaire de texte : Quelle forme Ronsard donne-t-il à l'amour?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manon.gbrt • 30 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 557 Mots (7 Pages) • 2 011 Vues
Pierre de Ronsard fait partie des grands poètes connu pour avoir formé le groupe des poètes de la Pléiade. Ce groupe consister à transformer la poésie française en imitant les Anciens. Les grands succès de ses œuvres font de lui le « Prince des poètes » sous le règne de Charles IX. L’une de ses œuvres principales est Odes composé de 1550 à 1552, il y a aussi Sonnets pour Hélène écrit en 1578. Le sonnet IX est extrait des Sonets et Madrigals pour Astrée de 1578, illustre le point de vue du poète sur le fait d’être amoureux. Dès lors, quel formes Ronsard donne-t-il à l’amour ? La première partie de notre commentaire montrera la forme divine et enchanteresse de l’amour, la seconde sera consacrée à la force implacable et enfin nous relèverons la fatalité qui est présente dans ce poème.
D’une part, Pierre de Ronsard nous montre une forme divine et enchanteresse de l’amour.
En effet, ce poème consiste à donner formes aux sentiments abstraits. Il tient à nous exprimer sont ressenti sur l’amour et ses différentes formes. Le texte repose principalement sur la périphrase présente au premier vers qui est « l’Astre divin ». Nous pouvons donc nous soumettre à plusieurs hypothèses. Comme tout d’abord le fait que « l’Astre » renvoie à l’image de l’étoile, et « divin » à ce qui est relatif à un ou plusieurs dieux. Or nous savons que Vénus est déesse et autrement appelée l’étoile du berger. Il peut donc s’agir de la déesse de l’amour. Pourtant nous pouvons également voir cette périphrase une désignation de François d’Estrée, à laquelle le poème est destinée. Si tel est le cas, nous pouvons établir que cette femme aimé est sacralisée. En effet, elle est même littéralement portée aux nues : « Tenoit du Ciel la plus haute maison ». Non seulement elle séjourne dans le royaume des cieux, soit l’Olympe, mais elle semble en plus y dominer, tel que le montre le superlatif.
La femme aimée est alors tellement sacralisée qu’elle semble même dématérialisée. Elle n’est plus simplement femme, de chair et d’os, mais devient une entité spirituelle impalpable, que le poète ne peut que révérer. Ainsi elle rejoint Vénus, se confondant presque avec elle, et semble être de connivence avec Amour, également nommé Cupidon. Il apparaît qu’il faille comprendre ces références comme des allégories, puisque le polythéisme n’est plus en vigueur depuis l’antiquité, et que le recours au dieux antiques a plus de motivations esthétiques que cultuelles au XVIème siècle.
En découvrant ce poème, on croit tout d’abord que le poète, assailli par les allégories, est lui-même porté aux nues, littéralement. En effet, le premier vers mentionne une invitation de la part de Vénus, ou Françoise d’Estrée divinisée à aimer. Cette association de termes extrêmement mélioratifs tendent à faire déduire au lecteur que le bonheur, et même la félicité, s’offrent à Pierre de Ronsard. En effet, « aimer » est un sentiment noble et qui suscite des sentiments et pensées agréables. On peut donc envisager que le poète est déjà bienheureux de pouvoir éprouver un tel sentiment, et pensées imagine aussi la suite du poème comme un chant d’allégresse. De même, le verbe « convier » signifiant « inviter » indique une main tendue au poète. La connotation positive de ce terme fait songer que le poète se voit choisi et protégé par l’Astre divin, voire divinisé lui-même.
Nous avons ainsi montré que Pierre de Ronsard a pour but de démontrer ses sentiments à travers des mots, qui nous renvoient très souvent au dieu. Etudions à présent la force implacable présent dans ce sonnet auxquels il a recours pour provoquer diverses réactions chez son lecteur.
Effectivement dans ce sonnet nous ressentons une oppression, une force implacable du a sa tristesse.
Il ne faut pas omettre que les dieux antiques étaient aussi puissants que cruels. Ainsi, l’élection du poète est aussi une épreuve. En effet, si la main divine de l’amour peut porter l’homme aimant, elle peut aussi l’embrouiller. Nous savons donc que l’Astre divin vas harceler le poète tout au long du texte. En effet ce dernier va perturber le poète, corrompre ses sens et sa raison comme nous le montre le vers 7 « Qui corrompit mes sens & ma raison ». C’est à ce moment que nous comprenons ce que tiens à faire passer comme message
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