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Petite étude de la pièce de théâtre George Dandin de Molière

Dissertation : Petite étude de la pièce de théâtre George Dandin de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Août 2013  •  462 Mots (2 Pages)  •  3 079 Vues

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George Dandin ou le Mari confondu est une comédie-ballet en trois actes de Molière, avec musique de Jean-Baptiste Lully. Elle fut créée à Versailles le 18 juillet 1668, puis donnée au public sur le Théâtre du Palais-Royal le 9 novembre de la même année. Elle fut vue pour la première fois par le roi (Louis XIV) à Versailles. Le rôle de George Dandin étant interprété par Molière et celui d'Angélique par sa propre femme, on s'est parfois demandé si Molière n'avait pas exprimé dans cette pièce une expérience personnelle.

Argument de la pièce :

George Dandin est un riche paysan. En échange de sa fortune, cédée à Monsieur et Madame de Sotenville, il acquiert un titre de noblesse, (Monsieur de la Dandinière), un rang et une épouse, Angélique. Mais sa jeune femme n'a jamais voulu cette union. Elle se refuse à lui faire un enfant. Devant cette épouse rebelle qu'il ne parvient pas à attirer dans son lit, Dandin ne peut rien. Il ne peut empêcher Clitandre, gentilhomme libertin de la Cour, de courtiser ouvertement Angélique. George Dandin tente de réagir, mais les deux aristocrates n'ont que faire de ses accusations et humilient cruellement l'infortuné bourgeois. Angélique peut compter sur l'appui de sa servante Claudine. Lubin est l'entremetteur de Clitandre et le soupirant de Claudine. Dandin ne peut compter que sur lui-même.

... En voici la toute première scène :

" George Dandin, seul - Ah ! qu'une femme Demoiselle (1) est une étrange (2) affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme ! La noblesse, de soi, est bonne, c'est une chose considérable (3) assurément ; mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et je connais le style des nobles lorsqu'il nous font, nous autres, entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes : c'est notre bien seul qu'ils épousent ; et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien, je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise, la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable (4) maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin (5)." (Molière, George Dandin, Acte I, scène 1)

1. Désigne la femme ou la fille d'un gentilhomme

2. (Au XVIème siècle) : extraordinaire

3. Qui doit être pris en considération

4. Qui inspire effroi et horreur

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