L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde
Dissertation : L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 4ng.y • 16 Février 2022 • Dissertation • 625 Mots (3 Pages) • 802 Vues
Dissertation explicative
L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde
P.79
À la fin du XIXe siècle, la laideur mentale, spirituel ou morale était bannit des sociétés dans lesquelles le puritanisme britannique régnait. Ces dernières imposaient une vie orthodoxe où les puritains étaient prisonniers d’un style de vie contraignant et où ils étaient constamment soumis aux jugements réprobateurs des membres importants de la société. En effet, les gens habitant ces sociétés devaient refouler leur véritable personnalité afin de ne pas être renier par les leurs. Dans le roman fantastique britannique « L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde », écrit par Robert Louis Stevenson en 1886, le savant, Henry Jekyll, cherche à conserver sa notoriété ainsi que sa bonne place en société en ayant des comportements exemplaires pour l’époque victorienne. Malencontreusement, les pulsions affamées de ce dernier le poussent à se livrer à des activités perverses, immorales et violentes. Pour remédier à son problème, il concocte une solution chimique lui permettant d’incarner le personnage d’Edward Hyde, un être ignoble qui, pourtant, offre à son créateur une plus ample liberté d’action. Il porte donc un masque infaillible pour éviter les regards dénonciateurs de ses paires et s’enfonce dans l’hypocrisie.
Pour débuter, le docteur Jekyll est hypocrite envers lui-même puisqu’il a honte de ses envies, il les vit à travers un masque, le corps de quelqu’un d’autre. En effet, Henry se cache derrière le visage d’un monstre, son alter-égo pour se dégager de tous soupçons. Il créer, de ce fait, un vas-et-viens constant entre le bien et le mal sans même se douter que le masque qu’il porte ne protège que les apparences. Il a peut-être réussi à berner ceux autour de lui, mais jamais il ne pourra se berner lui-même et jamais ses tourments ne partiront. « […] ce fut par là qu’arriva le châtiment. Mon démon intime avait été longtemps enfermé dans sa cage : il en sorti rugissant. » En effet, les démons intérieurs de Jekyll, quoique refoulés, ne peuvent pas se cacher indéfiniment et le masque qu’il porte devra tomber. Ensuite, il ne peut se permettre se laisser aller dans ses délires puisqu’il désire conserver sa notoriété ainsi que sa liberté. Ses pulsions meurtrières et violentes seront donc condensées à l’intérieur même de l’être d’Edward Hyde. Il ne peut se supporter lui-même et encore moins l’idée que ses péchés soient révélés au grand jour. Il sait pertinemment que les gestes qu’il pose sont immoraux, mais il ne peut s’empêcher d’étancher sa soif. « […] je m’étais volontairement dépouillé de tous ces instincts modérateurs grâce auxquels même les pires d’entre nous continuent à garder leur équilibre au milieu des tentations. […] dans mon cas, être tenté, même légèrement, signifiait succomber. » Cette hypocrisie consciente face à la vie qui l’entoure fait de lui, non-seulement un être déséquilibré, mais surtout fou. L’esprit infernal de Hyde rit au visage de Jekyll alors que ce dernier se fait tout petit face à l’abomination. Pour résumer, Henry laisse Edward se salir les mains et se convînt lui-même qu’il est blanchi afin de se départir de sa culpabilité. Il est
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