Incipit De La Duchesse De Langeais, De Balzac.

Introduction :

- ouvertures :

- la description : on la reconnaît à l'abondance des verbes de perception, d'éléments visuels, de repères spatiaux, de verbes d'état et de qualificatifs. Elle est très utilisé dans les textes réalistes ou naturalistes ;

- réaliste : il réagit contre le sentimentalisme romantique et contre « la sottise, le poncif et le bon sens ». Il cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux ;

- auteur : Balzac (1799- 1850.) commence à écrire à cette époque « La comédie humaine » (137 œuvres de 1829 à 1850.), il veut faire une fresque social, où il réutilise les même personnages de romans en romans ;

- texte : on a à faire à un incipit descriptif, avec l'étude de la situation géographique et sociale de l'ile et du couvent → Situation réaliste ;

- problématique : Quel est le rôle informatique de cet incipit/ page liminaire (le seuil, le début) ? ;

- annonce du plan : Dans un premier temps, nous verrons la présentation et la mise en décor de cet incipit et ensuite sa dimension symbolique.

I. la présentation et la mise en décor.

1. La fonction informative.

- références historique : « révolution française » (l.9), « guerre napoléoniennes » (l.10), « quinze première année du dix-neuvième siècle » (l.14), « empereur » (l.16) ;

- effet de réel, éléments géographique : « Andalousie » (l.16), « Europe » (l.24), « Méditerranée » (l.2). L’île décrite est Alboran (nom réel de l’île, qui a un pic avec un couvant.) ;

- situation spatiotemporelle ;

- île, lieu clos → espace magique, isolé du monde et mystérieux/protégé, enfermé sur lui-même : « île » (l.2), « cloître » (l.20), endroit inaccessible (l.13 à l.17) ;

- hypotypose. Description subjective → le mot « roc » (l.48) → le lieu est imprenable ainsi que les religieuses à l’intérieur ;

- « Il existe » (l.1) → effet de réel, « ce fait et vrai » (l.6) → rapport intime avec le courant réaliste, celui de Balzac, entretient avec la réalité ;

- effet de suspense car l’île reste anonyme volonté de l’auteur d’entretenir un phénomène de questionnement ;

- accroche du lecteur.

2. L’univers monastique.

- champ lexical de la religion : « religieuses » (l.7 et l.28), « saintes filles » (l.19), « catholique » (l.22), « Dieu » (l.26 et l.36) ;

- présentation des carmélites → topos/cliché : « saintes filles agenouillées dans le cloitre » (l.19) → représente la prière ;

- monastère présenté en personnage protagoniste ;

- longueur des phrases qui simule la sérénité, la paix, le recueillement du lieu → style à l’image de l’état d’esprit des religieuses ;

- « rigidité conventuel » (l.20), « la pureté de sa règle » (l.23), « règle de l’ordre » (l.3), « rigueur primitive » (l.4) → règles de l’ordre des carmélites ;

- connaissance des religieuses, de Balzac, narrateur omniscient → il connaît leur activité et le couvent ;

- topos → les abbayes sont toujours dans des lieux isolé du monde, écarté du monde (« roc imprenable » (l.48) ;

- description à une fonction esthétique, voir poétique → « poésies de l’infini » (l.34). Mer poétisé : « flot brillant de la Méditerranée » (l.50) ;

- champ lexical de la beauté : « sublimités » (l.62), « magnifique » (l.64), « brillant » (l.50) ;

- champ lexical de l’architecture : « maison » (l.7), « couvent » (l.11), « cloitre » (l.20), « monastère » (l.43), « toits » (l.55), « façade » (l.59), « portail » (l.64) ;

- flot de métaphore : « le sein de dieu » (l.26), « les poésies de l’infini » (l.34).

3. un narrateur omniscient et juge.

- vision du général au particulier → focalisation zéro, narrateur omniscient, regard de dieu → quasi-cinématographique. Surplombe l’île du regard comme Dieu ;

- il sait tout et voit tout → connaît les religieuses et les lieux du monastère, l’île ;

- juge qui se livre à

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