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Abécédaire Paroles-Jacques Prévert

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Par   •  24 Janvier 2019  •  Analyse sectorielle  •  1 512 Mots (7 Pages)  •  3 214 Vues

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Institution

Heureux malgré son mépris de l’école, de l’apprentissage enseigné d’une façon stricte. Il prend les choses à la légère. Il défie les règles de l’autorité du professeur : «Il dit oui à ce qu’il aime/il dit non au professeur» À cette époque, les institutions fonctionnaient avec beaucoup plus d’autorité menaçante qu’aujourd’hui. Il veut vivre librement, à sa façon, sans avoir de mention d’excellence pour se sentir bien. Prévert préfère les enfants cancres, un tantinet rebelles aux enfants prodiges et le transmet dans ses poèmes :« avec des craies de toutes les couleurs/sur le tableau noir du malheur/il dessine le visage du bonheur.» Prévert apprécie les personnes ayant l’esprit ouvert, non centré seulement que sur leurs valeurs :« Être «où» ne pas être/C’est peut être ça aussi la question.» Ces vers plein de sens, évoquent le vouloir de l’élève voulant faire comprendre à son professeur qu’il n’y a pas juste une simple réponse à une question parfois. Une question peut avoir plein de sens, ceci va de même pour une réponse. Prévert use aussi des termes d’école afin de décrire ses poèmes. Certains poèmes peuvent avoir l’air d’une composition de la façon dont c’est écrit, afin de décrire une réalité : «Plus tard il devint empereur/alors il prit du ventre et beaucoup de pays » Prévert transmet également comme message qu’un apprentissage doit se faire avec réflexion, sans être trop fermé à l’idée vide de sens. L’école doit être un synonyme de plaisir et liberté, et non de commandes : « sauve-moi/joue avec moi/oiseau!». L’oiseau étant un descriptif de liberté pour Prévert, il l’introduit de cette façon dans le poème, lorsque la maitresse fait réciter des tables :« Il ne font rien seize et seize/ et surtout pas trente-deux».

Joie

Prévert décrit le bonheur comme très proche du malheur. Dans chaque bonheur se trouve au fond du malheur, et de même pour le malheur : « Le bonheur avec les yeux cernés/le bonheur avec des aiguilles de pin dans le dos ». Les personnes démontrent une joie de vivre, mais il peut s’agir d’une apparence. Pour connaitre réellement le bonheur, il faut avoir un comparatif, il faut savoir qu’est ce que le malheur. De plus certaines personnes ont tout pour être heureux dans la vie, mais il s’agit en fait de matériel : « Et puis le malheur/le malheur avec une montre en or ». Prévert décrit l’amour comme de la joie, lorsqu’elle est vécue par deux personnes. Elle peut d’ailleurs faire perdre la tête, faire vivre le moment présent : « Quel jour sommes-nous/nous sommes tous les jours ». La beauté de la vie, c’est de l’agrémenter d’amour : « nous nous aimons et nous vivons/nous vivons et nous nous aimons ». La joie peut être naïve également. Les promesses de joies peuvent cacher une mauvaise foi : « Heureux le cœur du monde/sur son jet d’eau de sang ». Les vers font référence à la guerre qui n’est pas la définition du bonheur. Le terme le monde est exprimé, afin de ne pas faire référence à une personne en particulier, ni des connaisseurs, mais bien ces gens qui ne savent pas réellement ce qui se passe. Prévert décrit également que le bonheur n’est pas l’argent, l’utilité lorsque besoin, ou bien la modestie, mais bien quelque chose de plus concret : «Le porte-bonheur:/Moi je porte bonheur parce que c’est mon métier!».

Misère

Prévert décrit beaucoup le temps de la guerre comme un temps de misère autant pour les citoyens que pour la France : « Pauvre rue/te voilà maintenant abandonnée dans le quartier». Les personnes sont maintenant malheureuses, sans envie de faire semblant que tout est beau : « Où est-il parti/le petit monde fou du dimanche matin». Dans cette triste situation de guerre, les personnes sont désarmées, infligées d’aller se combattre, en sachant que le mal y restera éternellement : «et plus jamais tu ne pourras faire l’amour». Les gens se font croire que tout sera facile et beau, mais au contraire le pire est à venir : «N’y vas pas/tout est combiné d’avance».

Nudité

Prévert utilise beaucoup le terme nudité dans ses poèmes, car il aime la femme, la beauté de son corps. Il admire une femme en amour d’autant que son corps : « dans ma maison tu viendras/et je pense à autre chose quand je dis ça » Le poète fait référence à l’intimité, il désire cette femme, et ne s’en

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