Étude du roman Écume Des Jours (Brouillon) de Vian

Colin rêve de rencontrer l'âme sœur

Coup de foudre humoristique, il se sent ridicule, maladroit

Fiançailles, Chloé monologue (se prépare pour le mariage)

Voyage de noces (Chloé toussait + fréquemment)

Syncope de Chloé, Colin apeuré après cette annonce

Médecins → problème de poumon

Chloé souffre, elle ne tient plus debout. Colin lui lit une histoire

(→ les murs, et tout ce qui les entoure rétrécissent)

Examens chez le médecin → Tumeur au poumon droit

Colin se ruine pour le bien-être de Chloé, il cherche du travail

Chloé ensuite opérée. L'un de ses 2 poumons ne fonctionne plus

Chloé de nouveau malade (autre poumon atteint), elle reste en compagnie de la souris

Le rétrécissement de l'espace symbolise l'enfermement tragique des personnages

Colin travaille dans les caves de la réserve d'Or

Le plafond rejoint presque le plancher, Chloé agonisante, Colin au chômage

Nouvel emploi (administration) → Chloé meurt le lendemain

Négociations de Colin pour l'enterrement, « enterrement de pauvre » (ruine)

Suicide de la petite souris et de Colin

Le moment est presque venu de nous quitter, comme tu le sais ma vie prend fin et c’est avec une grande émotion que je commence cette lettre qui sera la dernière que je t’adresserai. Le chagrin de te laisser seul ici est encore plus fort que ma peur. Heureusement, ce que nous avons partagé tout au long de ces années me sert de repère et t’aidera aussi, j’en suis certaine, à te consoler de mon absence. Tu te souviens, il n'y a pas si longtemps tu rêvais toi aussi de rencontrer l'âme sœur. Lorsque nous nous sommes rencontrés, lors de cette fête chez Isis Ponteauzanne, tu te sentais profondément ridicule. Une gêne et une intimidation réciproque nous envahissait. Après avoir longuement fait connaissance, nous passions de nombreux moments ensemble, jusqu'à ce que nous décidions de franchir un nouveau pas, le mariage.

Peu de temps avant le voyage de noces, je me sentais faible, une toux insupportable commençait à me prendre. Lors de l'annonce de mon malaise, tu t'empressais de me retrouver, amoureusement. Les paroles du médecin concernant ma maladie me bouleversa, tu étais néanmoins à mes côtés. Notre appartement rétrécissait de plus en plus, hélas ! Maintenant, plus qu'un seul poumon, des plus dégradés, et toi, me maintiennent en vie.

Nous avons eu une belle vie ensemble et tu m’auras jusqu’au bout apporté ton réconfort et ton amour. La maladie m’a vaincue mais elle n’a pas effacé les belles choses que tu m’as donnée, et la plus belle de toutes était et demeure notre amour. Je t’aime.

...