Littérature québécoise 601-103-MQ - Devoir 2C
Dissertation : Littérature québécoise 601-103-MQ - Devoir 2C. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valérie St-Hilaire • 29 Novembre 2023 • Dissertation • 1 202 Mots (5 Pages) • 286 Vues
Devoir 2C – Plan et rédaction
Étape 1 : Plan du développement
Argument principal 1
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Argument principal 2
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Étape 2 : Rédaction
Dans le livre rural Le Survenant de Germaine Guèvremont, la vie sédentaire est fortement glorifiée, représentant l’accomplissement suprême pour les habitants du Chenal le Moine. Cette réalisation est symbolisée par la fierté de posséder des biens, en particulier des terres, pour les transmettre généralement à la descendance, perpétuant ainsi le patrimoine familial à une époque où l’agriculteur est idéalisé. Par exemple, dans l’extrait : « Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, puis à la naissance de son fils, un sentiment de durée, de plénitude, l’avait pénétré jusque dans sa substance même : la force tranquille de l’arbre qui, à chaque jour, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol. » (p.80), cette métaphore démontre qu’à travers le personnage de Didace, l’acquisition des terres et l’idée de les léguer à son fils Amable sont empreintes d’un sentiment de réussite et de satisfaction profondément ancré, évoquant la force et la pérennité des Beauchemin liées à leur attachement à la terre. Cette réussite offre également un sentiment de sécurité dans un contexte prônant la conservation, comme illustré par ce passage : La nourriture abondait comme à des noces. » (p.99) Cette comparaison démontre par l’abondance de nourriture comparée au nomadisme, répondant ainsi à un besoin essentiel. De plus, la célébration des sédentaires du Chenal le Moine, lors de veillées festives, souligne leur sécurité et leur concentration sur la célébration grâce aux fruits de leur labeur. « Des cris, des rires, de grands hélas! Des embrassades, des poignées de main, des vœux, des plaisanteries, pour se terminer par une tournée de petits verres. » (p.95) Ces moments sont également des occasions de mettre en valeur les valeurs et les traditions, que ce soit à l’église le dimanche ou lors des réunions à domicile, renforçant les liens communautaires autour de principes fondamentaux tels que la famille, la religion et la connexion à la terre, contraire à l’insouciance du voyageur. En résumé, il est évident que la vie sédentaire est glorifiée dans Le Survenant. Cette valorisation se manifeste par l’association de la stabilité de la vie sédentaire à un sentiment d’accomplissement, exprimé par la fierté de posséder des terres, la sécurité qu’elle offre et le fort sentiment de communauté qu’elle favorise. En contraste, la dépréciation du mode de vie urbain renforce cette glorification en le reliant aux vices condamnés par l’Église, en opposition aux valeurs des habitants du Chenal le Moine. De plus, la nature sans attaches, origine ou nom du Survenant, éléments pourtant sources de fierté pour les sédentaires, ainsi que les mauvaises influences qu’il exerce sur la communauté, soulignent cette valorisation du sédentarisme. Pourtant, malgré la présentation avantageuse du sédentarisme, le bonheur semble résider dans le mode de vie nomade pour le Survenant, soulevant ainsi la question : est-ce que le bonheur réside dans le mode de vie nomade plutôt que dans la sédentarité? Considéré comme l’un des romans les plus aboutis de la littérature du terroir, Le Survenant a même engendré une suite intitulée Marie-Didace, publiée par l’auteure en 1947. |
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