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Les procédés d'écriture généraux

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Par   •  9 Juin 2023  •  Cours  •  1 479 Mots (6 Pages)  •  306 Vues

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METHODO COM-COM : LES PROCEDES D'ECRITURE GENERAUX

=> Les registres dominants :

- COMIQUE : faire sourire ou rire, amuser, souvent dans un but critique (caricature)

  • Les procédés de répétition
  • Les effets de contraste et de décalage
  • Le comique de gestes
  • Le comique de mots (jeu sur les niveaux de langages), l’absurde

- SATIRIQUE : rire et moquerie, portrait caricatural, description d’une époque mettant en évidence ses défaut

  • Vocabulaire réaliste et familier, parfois péjoratif
  • La caricature
  • Les formules ironiques
  • Ironie : raillerie, critique au second degré qui rend le lecteur complice.
  • L’antiphrase => elle permet de dénoncer quelque chose en laissant comprendre le contraire de ce qui est effectivement dit

- TRAGIQUE : sentiment de la fatalité, du destin. Présence de la mort, absence d’issue. Souffrance et déchirement moral. Sentiment d’impuissance face à la catastrophe

  • Interrogatives et exclamatives exprimant la détresse du héros face au destin irréversible
  • Champs lexicaux de la fatalité et de la liberté, de la faute, de la séparation, de l’amour et de la mort…
  • Pathétique : la pitié, la compassion/ catharsis (théatre)
  • Vocabulaire du sentiment et de la douleur
  • Priorité est donnée aux scènes déchirantes (un enfant qu’on sépare de sa mère)
  • Phrases expressives (exclamatives, etc.)
  • Comparaisons et métaphores
  • règle des 3 unités

- LYRIQUE : émotions liées à l’amour, la mélancolie, la nostalgie, la communion avec la nature, le temps qui passe, l’infini… On y trouve les sentiments intimes et personnels de l’auteur ou du locuteur et ceux-ci nous touchent en raison de leur portée universelle

  • Emploi de la première personne
  • Vocabulaire du sentiment
  • Phrases expressives
  • Figures d’insistance (hyperbole, gradation, anaphore)

- EPIQUE : célébration des prouesses et des exploits accomplis par des héros. Le but est de susciter l’admiration, l’étonnement et l’effroi. Personnages assimilés à des héros de combat

  • Vocabulaire guerrier
  • Vocabulaire valorisant
  • Figures d’amplification (hyperboles, gradations)
  •  Tonalité didactique : instruire, former le lecteur. Enseigner, faire comprendre.
  • Vocabulaire technique
  • Connecteurs logiques
  • Outils du texte explicatif (définitions, exemples)
  • Impératif

- POLEMIQUE : argumentation agressive qui a pour but de persuader le lecteur. Fait appel à l’indignation voire à la révolte

  • Vocabulaire opposant des valeurs morales positives (le bien, la beauté, la liberté) aux valeurs de la dépravation (vocabulaire péjoratif)
  • Constructions expressives
  • Ironie, antithèse, hyperbole
  • Interpellation directe de l’interlocuteur ou du lecteur
  • Fantastique : suscite l’inquiétude devant un phénomène étrange et inexplicable.
  • Vocabulaire de l’étrangeté
  • Champ lexical de la peur
  • Expression de l’incertitude
  • Cadre spatio-temporel inquiétant (nuit, cimetières, châteaux, paysages de landes…)

- REALISTE : à ne pas confondre avec le mouvement littéraire du même nom. A pour but de produire, de créer un effet de réel. Thèmes : activités quotidiennes, événements familiaux, le corps, les milieux sociaux, détail vrai, objets banals, échec, vie simple

  • Vocabulaire technique et parfois en relation avec la catégorie sociale des personnages donc pouvant être familier + vocabulaire du corps
  • Syntaxe simple

=> Les figures de style:

- Les figures d’analogie :

  • LA COMPARAISON : elle met sur le même plan, grâce à un outil de comparaison, deux termes appartenant à des domaines différents => fait ressortir certaines caractéristiques communes du comparé et du comparant de manière imagée et poétique ; elle rend un énoncé plus concret, met en relief une qualité particulière du comparé
  • LA METAPHORE : elle rapproche deux éléments, mais sans outil de comparaison, contrairement à la comparaison. Le lecteur est amené à interpréter la ressemblance => crée de nouvelles images par rapprochement implicite ; elle renforce l’image
  • LA PERSONNIFICATION : elle consiste à attribuer à un objet ou un animal des comportements ou des sentiments humains. C’est un cas particulier de métaphore=> donne vie au récit et permet de décrire les choses avec plus de vivacité ; elle permet de déifier un objet.
  • L’ALLEGORIE: elle permet de concrétiser une idée abstraite en lui associant des comportements, des gestes et des actions comme si c’était ceux d’un humain =>  une personnification, mais qui comporte une dimension symbolique ; elle fait ressortir le sens, l’idée représentée par l’allégorie.

- Les figures de substitution :

  • LA METONYMIE : elle remplace le nom d’un être ou d’un objet par un autre qui lui est proche parce qu’il s’agit de son contenant, sa cause, son origine, son instrument…=> permet une désignation plus imagée et une concentration de l’énoncé (sorte de metonymie: ANTONOMASE)
  • LA SYNECDOQUE : c’est un cas particulier de la métonymie : on désigne un être ou un objet par un mot représentant une partie de cet être ou de cet objet, ou la matière dont il est fait => offre une vision fragmentée de la réalité, un certain impressionnisme. A l’inverse, elle peut frapper par un détail mis en valeur.
  • LA PERIPHRASE : elle sert à désigner un être ou un objet par une expression ou un groupe de mots au lieu d’employer un mot précis => crée une attente et attire l’attention, elle interroge le lecteur. Elle permet d’insister sur la qualité d’un être ou d’un objet avec une plus grande richesse lexicale, tout en conservant un référent clairement identifiable ; elle permet d’éviter la répétition

- Les figures d’exagération et d’atténuation :

  • LA GRADATION : elle organise des termes dans un ordre d’intensité croissante ou décroissante => permet de donner plus d’intensité à un énoncé ou d’introduire du suspense ; elle vise à amplifier l’idée. Elle permet également d’aboutir à une situation extrême (exemple : la mort qui s’insinue peu à peu, une obsession qui s’installe et qui débouche sur la folie, l’élévation de l’âme, un amour grandissant jusqu’à la passion…)
  • L’HYPERBOLE : elle consiste à utiliser des termes exagérés, trop forts pour le contexte. Elle est rarement utilisée seule et se combine fréquemment avec une métaphore, une comparaison… => crée de l’emphase : on l’emploie souvent dans le registre familier (exemple : je suis mort de honte). Lorsqu’elle est exagérée, on parle de parodie.
  • LA LITOTE: c’est l’atténuation d’une idée par une tournure moins directe, souvent grâce à un verbe à la forme négative => permet d’exprimer implicitement une idée plus forte que ce qui est dit
  • L’EUPHEMISME: elle atténue elle aussi la réalité, adoucit le message, mais avec une intention claire de la part du locuteur.
  • LA PRETERITION : fait de dire quelque chose tout en affirmant ne pas le dire.
  • ELLIPSE : omettre certains mots (exemple : heureux qui comme…).

-Les figures d’opposition :

  • OXYMORE : c’est l’alliance de deux mots de sens contraire à l’intérieur d’un même groupe de mots => rapproche des réalités contraires et fait naître de nouvelles images, souvent poétiques ; cette figure permet de créer une réalité inattendue, qui attire l’attention et frappe la sensibilité.
  • ANTITHESE : elle fait coexister deux mots de sens contraire à l’intérieur d’un même énoncé => met en évidence un conflit, une opposition, une contradiction ou un dilemme ; elle exprime le caractère conflictuel ou paradoxal d’une situation.
  • ANTIPHRASE : elle permet de dire le contraire de ce qu’on pense, tout en faisant comprendre ce que l’on pense réellement => figure essentielle de l’ironie : elle joue sur l’apparence du discours et son sens profond.

-Les figures de répétition :

  • ANAPHORE : c’est la répétition d’un mot au début de plusieurs phrases, propositions ou vers => permet de rythmer la phrase. Elle peut souligner avec insistance un thème, un écho ou une obsession.
  • PARALLELISME: on utilise la même structure syntaxique dans deux phrases différentes => rythme un énoncé et permet souvent de mettre en évidence une antithèse ; la régularité du rythme crée un balancement, un équilibre mettant en valeur l’idée contenue dans les propositions.
  • LE PLEONASME : emploi d’un terme superflu (exemple : monter en haut)
  • L’EPIPHORE : répétition d’un mot en fin de phrase
  • L’ANADIPLOSE : reprise d’un mot d’une phrase précédente.
  • L’ANTANACLASE : répéter un mot qui sonne pareil mais qui a un sens différent (exemple : L’humain une espèce qui achète en espèces).
  • LE POLYPTOTE : il consiste à reprendre un terme en lui faisant subir des variations morphologiques de nombre, de personne, de mode, de voix ou de temps (exemple : je suis un homme, vous serez…).
  • Le CHIASME : construction associant un schéma syntaxique correct au même schéma mais inversé (exemple de schéma possible : sujet + verbe, verbe + sujet dans le même vers)

-Les figures de construction :

  • L’ASYNDETE : groupe syntaxique sans liaisons (exemple : Français, Anglais, Lorrains…).
  • Le POLYSYNDETE : multiplication des liaisons (exemple : et l’armée, et les vents, et Neptune…).
  • La musicalité du texte : ASSONANCES (voyelles)/ ALLITERATION (consonnes)

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