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Lecture linéaire- « Le lion, le loup et le renard », Fables, Jean de la Fontaine, 1671

Cours : Lecture linéaire- « Le lion, le loup et le renard », Fables, Jean de la Fontaine, 1671. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2023  •  Cours  •  958 Mots (4 Pages)  •  284 Vues

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Objet d'étude : la comédie sociale

Lecture linéaire- « Le lion, le loup et le renard », Fables, Jean de la Fontaine, 1671

  • Proposition d'introduction

Jean de La Fontaine est un poète et moraliste du 17ème siècle. Pour des raisons politiques il fut tenu à l'écart de la cour du roi Louis 16 malgré ça il a été élu à l'académie française en 1684. Il est resté connu pour ces contes et ces fables. Le lion, le loup et le renard est une fable parue en 1678. Elle est inspirée d'une fable d'Esope qui porte le même nom. Dans cette fable la fontaine réunis 3 personnage souvent mit en scène dans les fables : le loup, le renard, le lion. Il symbolise 3 types de forces : la force un peu stupide : le loup, la force suprême mais crédule : le lion et la force alliée à la ruse : le renard. Le lion est vieux, il veut qu’on y trouve un remède. Tous cherchent à satisfaire son caprice ; c’est l’occasion pour le loup de chercher à nuire à son rival le renard. Nous nous demanderons comment est suggérer la cruauté des rapports que fait naitre un pouvoir autoritaire. Dans un premier mouvement, nous verrons la situation initiale puis comment le loup cherche à nuire au renard. Ensuite, nous avons le discours du renard qui donnera suite à la mort du renard. Ce qui permettra de finir sur la morale.

  • Mouvement 1 : situation initiale / l’exposition

La situation initiale s'ouvre sur l'évocation d'un personnage bien connu le lion, cependant il n'est pas mis dans sa fonction royale, comme l'indique l'indéfini « un ».

Il est décrit comme un personnage décrépit, goutteux celui-ci est au seuil de la mort dû aux excès de table et à sa belle vie.

La fin de sa vie est accentuée par « n’en peut plus » mais il a toujours des volontés vues par le verbe « voulait » qui sont comme des ordres dans un régime autoritaire.

Il exige l'impossible, « le remède à la vieillesse ».

Suite à cela (v.3) le récit s'interrompt, et laisse place au commentaire du narrateur qui emploi le présent (c'est). Quand un pouvoir est absolu, il peut être annoncé à des exigences absurdes. Ceux qui doivent obéir en sont les premières victimes.

Cette remarque permet aussi de poser le lion dans son statut de monarque. L'obéissance des sujets semble même dépasser la volonté du roi : effet d'amplification introduit par la répétition du verbe « venir »et le déterminant « tout » mais aussi par « chaque espèces ».

  • Mouvement 2 : le loup cherche à nuire au renard  

Le renard à une attitude prudente il se tient à l'écart de la cour, à l'abri, silencieux.

Son absence et dénonce par un courtisan (le loup) qui en profite pour faire sa cour.

Les vers 9 a 11 mettent en opposition les deux personnage (le loup et le renard).

Le récit se précipite alors suite à une riposte du roi (le lion) qui exige une réparation immédiate (v.11-12). Tout a l'heure » signifie sur le champ. L'ordre du roi ramené le récit a l'univers animal « enfumer renard ».

« Qu'on le fasse venir a » est subjonctif par rapport à une valeur injonctive. La répétition du verbe « venir» renforce l'idée d'obéir au roi sans tergiverser.

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