La peau de chagrin

Ce texte est fait de trois mouvement :

1er mouvement : La leçon sur la valeur de la vie.

2ème mouvement : L’inconnu dénigre la valeur de la vie.

3ème mouvement : Image d’une société corrompue.  

L'utilisation de la métaphore de la "Peau de chagrin" pour représenter les désirs excessifs et les conséquences de la recherche du plaisir est un procédé puissant qui permet d'illustrer de manière imagée les thèmes abordés dans le texte. Le passage est principalement constitué d'un dialogue entre l'inconnu et le vieillard. Le dialogue permet de donner vie aux personnages, de développer leurs caractères et d'explorer les thèmes du texte de manière dynamique. Balzac utilise des images saisissantes pour décrire les désirs de l'inconnu, tels que le dîner royalement splendide, les festins joyeux, les vins incisifs et les nuits parées de femmes ardentes. Ces images contribuent à créer une atmosphère d'excès et de débauche. Le contraste entre les désirs débridés de l'inconnu et les avertissements alarmés du vieillard crée une tension dramatique qui enrichit le texte et suscite l'intérêt du lecteur. La répétition du thème de la recherche du plaisir et des excès de la vie à travers différents éléments du texte renforce l'impact de ces idées et contribue à les mettre en relief. Balzac utilise un rythme soutenu et une cadence enlevée dans le dialogue entre l'inconnu et le vieillard pour maintenir l'attention du lecteur et accentuer l'intensité du débat. Outre la métaphore de la "Peau de chagrin", d'autres éléments symboliques, tels que le talisman et les désirs de l'inconnu, sont utilisés pour représenter des idées abstraites et enrichir le sens du texte. En combinant habilement ces différents procédés d'écriture, Balzac crée un texte riche en nuances et en significations, qui invite à la réflexion sur des thèmes universels tels que le désir, la liberté et les limites de la jouissance.

« Ceci » est présent pour dénigrer l’objet et le montrer comme un élément dramatique qui est ici la peau de chagrin.

-« D’une voix éclatante » a une valeur d’adjectif qualificatif et permet de décrire la situation.

Le verbe d’action en montrant sert à faire sentir que le lecteur découvre tout en même temps que le héros l’objet.

Le verbe de parole : « dit » montre un côté théâtrale au roman.

L’utilisation de « pouvoir » et « vouloir » montre la peau de chagrin comme un objet fantastique, attractif pour celui qui le possède. Cela mets en avant un principe de cristallisation, de concentration de l’énergie vitale des humains.

Lorsque l’apothicaire fait l’énumération : « vos idées sociales, vos désirs excessifs, vos intempérances, vos joies qui tuent, vos douleurs qui font trop vivre » il mets en avant l’étendue des pouvoirs que cet objet « fantastique » possède.

L’apothicaire fait aussi une satire de la société et des côtés néfaste des pensées humaines par l’utilisation de l’adjectif mal qui montre le côté sadique.

Ce Premier mouvement permet de dramatiser l’exhibition de la peau et elle apparait comme un objet fantastique car elle a le pouvoir de satisfaire les désirs formulé par le vouloir de son propriétaire.

Cf : c’est ce qu’indique les déictiques (permet d’ancrer...) tel que ceci et là + le gérondif qui indique la gestuelle de l’antiquaire en même temps dans l’énonciation comme : ceci, cela, ici, maintenant, voici… Le pronom démonstratif ceci.

Les attributs du sujet « ceci » qui est sujet du verbe être et qui sont les deux verbes substantivé et coordonnés « pouvoir et vouloir ».

Le « et » a une valeur d’addition. Phrase assertive est une phrase qui affirme qqch. Même si cette phrase est assertive l’antiquaire se désolidarise des contemporains par l’utilisation des cinq « vos » qui sont des déterminants possessifs de deuxième personne pluriel. Enumération de groupes nominaux relevant du champ lexical de l’excès de la peau. Emploie de la cc car à valeur causale. Répétition de « mal » l’antiquaire se pose en philosophe et il interroge Raphaël comme en témoigne l’interrogation : qu’est-ce que la folie, sinon l’excès d’un vouloir ou d’un pouvoir. Antithèse : lumières du monde idéal avec ténèbres du monde physique. Le personnage rappelle la définition du mot sagesse ou folie et s’attache surtout à opposer monde idéal de la spiritualité et le monde physique de la matérialité. Cette condamnation des désirs et des plaisirs encouragé par la société au profit d’une vie de sagesse plus raisonnable, plus idéale ne correspond cependant pas aux choix de Raphaël. Le deuxième mouvement est consacré au choix de Raphaël victime de la société. Désigné par le groupe nominal « l’inconnu ». Le geste et la parole associés : vous avez dit en saisissant. Groupe nominal prépositionnel « avec une incroyable vivacité » => élément et conséquences de son mode de vie. Contrairement à l’antiquaire Raphaël a toutes ses forces. Deux compléments circonstanciel de manière « par l’étude et par la pensée ». Passé proche plus que parfait : j’avais résolu => valeur d’accompli. La négation ne pas témoigne de la vanité de vivre de la pensée et du travail. Je ne veux suivi d’énumération négative : ni, ni, ni. Rejet d’orientale : «amulette orientale » « talisman », rejet de la religion chrétienne avec « charitable ». Le 3ème mouvement est consacré à l’expression des désirs représentatif de Raphaël. La déclarative de la ligne 8 initie la formulation des désirs « je veux vivre avec excès » retrouvé ici avec le verbe « voyons ». Le personnage veut donc assouvir tous ses désirs sans se soucier de morale c’est ce qu’indique le lexique du plaisirs. L’absence de préjugés montre une absence de valeur. Raphaël confond des plaisirs terrestres et religieux car il les met sur les mêmes plans : montent dans les cieux ou se plongent dans la boue, par-delà les bornes du monde, pour nous verser sur des plages inconnues… Implication personnelle qui témoigne de sa désinvolture. Conjonction conclusive Donc. Lien logique de conséquences dans le choix de Raphaël. Périphrase pouvoir sinistre = peau. Il dénonce la dégradation de la société.

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