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La Curée, Emile Zola, fiche de lecture

Fiche de lecture : La Curée, Emile Zola, fiche de lecture. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2024  •  Fiche de lecture  •  1 976 Mots (8 Pages)  •  156 Vues

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La Curée

Première parution : 1871 v

Genre : Roman car prose, schéma narratif, dialogue

Edition : Folio Classique

Résumé

Durant le Second Empire, durant la construction du Paris haussmannien, Aristide Saccard fait sa fortune en spéculant sur un marché immobilier en plein changement. Sa femme Renée tombe amoureuse de son beau-fils Maxime et est surchargé dans une société dont elle est le centre.

Personnages importants

Renée : p.40, p.43, p.130, p.111, p.109. Seconde femme de Saccard. Belle-mère de Maxime  

Maxime : p.49, p.152, p.137. Fils de Saccard avec Première femme, angèle

Aristide Saccard p.57, d’où il vient p.81, p.91, p.110. Mari Renée, père Maxime

Passage important

Le passage le plus important selon moi est l’arrivée de Maxime chez son père et du fait la rencontre de Maxime et Renée. C’est selon moi le passage le plus important car comme le dit Renée c’est là que « commence leur histoire d’amour ». Ainsi cette histoire d’amour aura des répercussions sur tout le récit, c’est cela qui va expliquer que Saccard en découvrant cette histoire ne parlera plus à son fils durant un certain temps. Cette histoire va aussi ponctuer tout le récit tandis que la confiance de Renée pour Maxime influencera beaucoup de ses décisions.

Citations marquantes

« L’inceste mettait en elle une flamme qui luisait au fond de ses yeux et chauffait ses rires ». Cette citation fait référence à l’amour entre Renée et Maxime bien que ce dernier soit le beau-fils de la première.  Cette citation m’a marqué car elle montre que Renée bien qu’elle est consciente de la portée de son acte et pourtant elle n’éprouve aucun remords, cela semble même l’exciter, ainsi cela me choque car une belle-mère ne devrait pas entretenir une relation amoureuse avec son beau-fils.

« Saccard s’affamait, sentait ses désirs s’accroître, à voir ce ruissellement d’or qui lui glissait entre les mains ». Cette citation m’a marqué car elle montre la cupidité de Saccard par la métaphore « ruissellement d’or » qui établit un lien entre une rivière et l’or et par la suite lorsqu’il est écrit « lui glissait entre les mains », en outre cette cupidité est selon moi inutile dans la mesure où Saccard est déjà riche et de fait il veut gagner de l’argent juste par plaisir et non par nécessité. Appétit gargantuesque pour le gain = répugnant.

« Ce que Maxime adorait, c’était de vivre dans les jupes ; dans les chiffons, dans la poudre de riz des femmes ». Cette citation m’a marqué car elle montre la passion de Maxime pour les femmes qui ne semble que vivre pour être avec elles et donc souligne son vice pour la gente féminine. Ainsi comme Saccard avec l’or, Maxime est obsédé par les femmes et de fait montre une société dépravée et dominée par le vice.

Argument 1

Ce livre m’a plu car montre une société amorale, dépravée et ce par plusieurs points.

Une société dominée par les vices :exemple baron Gouraud : « Fait baron par Napoléon Ier, en récompense de biscuits avariés vendus à la Grande Armée il avait tout à tout été pair sous Louis XVIII, sous Charles X, sous Louis-Philippe, et il était sénateur sous Napoléon III […] ses 78 ans fleurissaient en pleine débauche monstrueuse » puis « Il redoutait que ce chiffre de 500 000 francs ne parût un peu gros à la commission des indemnités, pour une maison qui n’en valait notoirement que 200 000. » ou lorsque Saccard ment à Renée pour lui prendre sa propriété de Charonne : « Il goûtait une vraie joie dans ce conte à dormir debout qu’il venait de faire à Renée ; […] d’ailleurs il mettait la plus grande naïveté à faire de la spéculation de Charonne tout un mélodrame financier » ou encore « lorsque cette dernière mourut, il ne fut pas fâché qu’elle emporte avec elle le bavardage des buttes Montmartre ». ou en parlant de Maxime : « il la dévorait du regard » ou « il goûtait des jouissances divines ; […] on le retrouvait sous une jupe, derrière un corsage, entre deux robes, où il se faisait tout petit, […} respirant la chaleur parfumée de ses voisines, avec des mines d’enfant de chœur avalant le bon Dieu ». Ainsi Zola nous montre une société qui semble plonger dans le vice, que ce soit le vice de l’argent ou le vice de la chair. Cela permet de montrer une société que l’on ne nous montre jamais sous cet angle-ci. En outre Zola va nous mettre en évidence que bien qu’ayant de l’argent et étant sensé avoir une certaine culture en plus du fait que beaucoup ont de hautes responsabilités, le vice est très présent dans cette partie là de la société, ce qui nous fait réfléchir en nous disant qu’avoir de l’argent ne fait pas de nous de bonnes personnes ; c’est même le contraire lorsqu’on voit les agissements de certains, amorales, de l’inceste aux scandales financiers en passant par les mensonges et les pots-de-vin.

Argument 2

En revanche je n’ai pas apprécié les trop longues descriptions.

Exemple : « Autour du toit régnait une balustrade sur laquelle étaient posées, de distance en distance, des urnes où des flammes de pierre flambaient. Et là, entre les œils-de-bœuf des mansardes qui s’ouvraient dans un fouillis incroyable de fruits et de feuillages, s’épanouissaient les pièces capitales de cette décoration étonnante… » et plus loin : « Elle passa dans son cabinet de toilette. Maxime la suivit. […] Les deux pièces n’en faisaient qu’une, ou du moins le boudoir n’était guère que le seuil de la chambre, une grande alcôve, garnie de chaises longues, fermée par une double portière. » ou la description de la serre : « 

Explication : Ainsi ces descriptions très longues nous font dans un premier temps perdre le fil de l’action, et de fait tandis que le narrateur évoque une action, ces descriptions nous la coupent pour qu’au final le fil de l’action se retrouve quelques lignes plus loin. Donc le roman nous ennuie car bien qu’ayant une intrigue intéressante il nous est difficile de la suivre. Par ailleurs ces descriptions souvent longues et fastidieuses, de plus elles sont si riches qu’il nous est compliqué de tout imaginé avec précision et donc nous fait perdre le fil de l’histoire. Pour finir bien que ces descriptions soient très présentes elles ne sont pas toujours à mon sens indispensables au récit (mises à part celles nous décrivant le faste et le luxe qui bien évidemment sont là pour montrer la richesse des personnages), de ce fait par exemple la description de la chambre de Renée me semble de trop dans la mesure où on sait déjà qu’elle est riche et ainsi il n’est pas nécessaire de décrire aussi précisément l’étalage de ses richesses, ce qui va donc surcharger le récit.

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